J’ai repoussé à plusieurs fois la publication de cet article comme te le montre son introduction. Je ne sais pas trop pourquoi… peur de me livrer encore peut-être. J’espère qu’aujourd’hui sera le bon moment pour toi de le lire.

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C’est drôle la Vie. J’ai écrit cet article la semaine passée en miroir de ma propre rentrée. Cette semaine, j’ai eu l’occasion de discuter avec plusieurs personnes qui étaient justement en souffrance dans le cadre de leur vie professionnelle. Parce que trop de travail, trop de pression, trop de stress. Pas de temps pour souffler, pas le temps pour elles, pas de temps pour profiter de leurs vies. Pas de kiffe, pas de solutions. Besoin d’argent.

Pendant très très très longtemps (toute ma Vie avant ces deux dernières années en réalité), j’ai toujours associé le travail à de la souffrance.

Pas forcément physique.

Pas forcément insoutenable, ni horrible.

Pas forcément de manière consciente.

Mais je me disais toujours (avec fierté en plus) que j’étais une battante. Quelqu’un qui savait travailler dur et avec persévérance. Que j’étais endurante à la tâche. Qu’en période de stress, je savais très bien serrer les dents et les poings pour tout affronter. Que j’étais même plus efficace sous pression.

Je me forçais à me lever le matin (pour rappel, je déteste ça !). Horaires de travail non flexibles obligeaient. = souffrance.

Je faisais tout pour entrer dans les bonnes cases. Que mes parents, mes professeurs puis mes chefs et mes collègues soient contents de moi. Quitte à me contorsionner et faire des tâches que je n’aimais pas vraiment (j’en avais pas conscience à l’époque).

Je donnais bien plus que ce qu’on me demandait alors que ce n’était pas mon entreprise. En heures et en qualité.

Je me sentais toujours redevable. A devoir prouver quelque chose (ma compétence) aux autres ou à moi-même. A devoir me forcer à respecter et faire respecter des règles (juridiques, de procédures administratives, financières, d’horaires de travail) qui compliquaient tout (ma Vie et celle des autres) et qui me faisaient bien CH….

Dans mon dernier travail salarié, la souffrance s’est même matérialisée par de réelles douleurs physiques. Un mal de dos allant de mal en pis pendant 3 ans (et pour lequel on a jamais trouvé aucune cause mécanique) qui a quasi disparu depuis.

Mais il était alors hors de question de louper une journée de travail pour un petit bobo ou une maladie (je le revendiquais toujours avec fierté). Que j’étais bien plus forte que ça. Je n’écoutais pas mon corps = souffrance indirecte.

Le symbole d’une SuperWoman était une nana qui savait gérer sa Vie sur tous les plans tout en ayant un planning de ministre, courant dans tous les sens et toujours avec la banane.

J’associais toujours le travail, la rentrée de septembre, la fin des vacances comme un retour au combat et donc, inconsciemment, à de la souffrance. Avec le retour des fameux blues du dimanche soir.

 

Notez comme tout ces termes sont durs. On a l’impression que je partais à la guerre…LOL jaune. 😓

On ne ressent pas beaucoup de la légèreté en me lisant, n’est-ce pas ? 🤔

Jusqu’à il y a deux ans, je n’avais pas conscience que c’était un problème. J’avais toujours raisonné ainsi.

Travailler dur et bien pour réussir à l’école et que l’on (que je) soit fière de moi.
Travailler dur et bien pour réussir mes examens et concours et avoir de beaux diplômes.
Travailler dur et bien pour décrocher des postes intéressants et des promotions.
Travailler dur et bien pour gagner l’argent dont j’avais envie.
Travailler dur et bien pour avoir une carrière professionnelle toute tracée.
Travailler dur et bien pour satisfaire mes patrons, collègues en personnes que j’encadrais.
Travailler dur et bien pour finir un dossier.
Etc, etc, etc,

Je ne regrette rien de tout cela. J’en suis toujours fière même de mon parcours.

Mais j’ai tellement conscience aujourd’hui qu’il y avait très peu de légèreté dans tout cela. Et d’écoute de mes valeurs et de mes envies profondes.

Et c’est ce qu’on nous apprend à tous, en fait : que le travail est synonyme de souffrance. J’ai même déjà entendu la phrase suivante : « Ce n’est pas du travail si tu ne souffres pas ».

Ah okay. 🙄

Je me demande vraiment d’où vient cette idée ? Me vient à l’esprit l’image les mineurs de Germinal quand j’écris cela…

Je suis même allée voir la définition du mot « travail » dans le dictionnaire du coup, et je n’ai pas retrouvé cette notion de souffrance.

Le travail & l’éclate, ou le travail & le plaisir sont-ils vraiment incompatibles ?

Je ne le pense plus.

Il se trouve que moi maintenant, je bosse beaucoup et sans cesse pour le développement de mon activité. Parfois même le weekend. Et pourtant je kiffe. Et je gagne de l’argent.

Et j’ai plaisir chaque jour à m’installer devant mon ordinateur pour travailler.

Avec le recul que j’ai pris depuis, j’ai pu identifier que la crispation de mon dos de l’époque venait de l’absence de liberté. Sous toutes ses formes.

J’ai tellement soif de LIBERTE. J’ai besoin de LIBERTE pour me sentir légère et heureuse.

Et de temps pour vivre. C’est en prenant ce temps que je suis meilleure dans mon travail. Pour me réveiller tranquillement, pour rêvasser, pour lire un peu, pour écrire, pour méditer, pour prendre le temps de manger,…etc.

Oui je sais être endurante dans le travail et abattre des montagnes lorsque j’ai un objectif en tête. Et faire les choses bien et efficacement, même avec une deadline qui approche.

Mais depuis 2 ans, je le fais avec tellement plus de légèreté. Et celle-ci me vient de ma LIBERTE de déterminer quand, où, sur quoi, avec qui je travaille.

Le travail n’est plus synonyme de souffrance.

Plus de blues de dimanche soir. Plus de retour de vacances difficiles. Plus de blues de rentrée.

C’est ce que je croyais jusqu’à ce début de semaine (fin septembre donc). Ce retour de congés et cette rentrée différente des deux dernières m’ont permis de me rendre combien les vieux démons ont la dent dure…

Pour les 3 prochains mois, en parallèle de Maudus, j’ai accepté une mission de quelques heures au sein de l’entreprise géniale culturelle de deux copines qui dépotent 👍🏻, et ont donc besoin d’un coup de main pour la gestion d’un projet et autres tâches administratives et financières que je sais faire.

Et bordel, je me suis remise la pression pour mon premier jour de travail avec elles ! Pression qui ne venait pas d’elles.

Parce que cela me renvoyait à l’image d’un ancien cadre de travail non libre qui ne me correspond plus. Que je ne veux plus.

Et là, mon cerveau a commencé à créer des pensées négatives, du stress et de l’anticipation injustifiée. Je voyais se rapprocher un panneau clignotant et lumineux, le panneau :
🚨 « SOUFFRANCE ». 🚨

Depuis, j’ai pris conscience de cela :

C’est moi qui ai toujours rattaché cette notion de souffrance au travail et non les autres, mes employeurs, mes collègues, les circonstances, qui me l’imposaient forcément.

La souffrance n’est donc pas forcément liée au travail que je fais.
Il peut être dû à l’idée que je m’en fais, ainsi qu’à l’investissement en temps, en énergie et pensées que j’y mets.

Comme d’habitude, tout est question de ressenti et d’état d’esprit. Et ceux-ci n’ont à voir qu’avec moi-même, mon vécu, mes croyances, mes expériences passées et ce que je décide de conserver comme vérité.

Après une journée de travail aux côtés de mes nouvelles collègues copines, J’AI DECIDE de poursuivre cette quête de liberté et de légèreté dans mon travail. Tout en étant compétente et en remplissant mes missions avec brio pour elles et pour Maudus.

Voilà quelles ont été mes affirmations du matin et des jours qui ont suivi.

Et 4 semaines de travail plus tard, j’ai trouvé un équilibre de travail qui me permet de bien répartir mon temps, être efficace, de conserver ma liberté qui m’est si chère, et d’être dans la bonne énergie.

 

Je repense à mes connaissances qui sont engluées dans un cercle vicieux de toujours plus de travail.

Je conçois qu’il n’est pas facile d’entendre cela, car le mental revient toujours sur la question du besoin d’argent. Mais je suis persuadée que l’une des clés est de prendre du temps pour souffler, prendre soin de soi et du recul.
Prendre de la distance et laisser de l’espace à de nouvelles opportunités.
Insuffler de la légèreté dans son quotidien permet de se sentir moins dans une impasse et de relativiser les choses.

Et puis au-delà du besoin d’argent, à quoi ça rime de se tuer à la tâche toute sa Vie pour ne profiter de rien ? La richesse ne se trouve-t-elle pas ailleurs ? Trop à dire j’y reviendrai…

Et toi ? Le travail est-il pour toi synonyme de souffrance ou de légèreté ?
Si c’est le cas, que pourrais-tu décider pour le rendre plus agréable ?

(Est-il nécessaire que je te rabâche encore une fois la notion de responsabilité de tes choix à laquelle je crois ? 😬 Et te rappeler que je ne dis pas que c’est facile. Mais que tout est possible ?)

Si tu as tout suivi, dans cet article, je te propose plusieurs pistes que j’ai testées, telles que :

  • changer d’état d’esprit et travailler sur tes ressentis
  • modifier ton investissement en temps, en énergie et pensées pour ce taff
  • prendre plus de temps pour toi
  • changer de job

Avec toute ma compréhension,

Maude alias Maudus
Créatrice de bonheur et travailleuse libre

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Au fait, les fêtes de fin d’années approchent à grand pas, non ? 😃🎉 C’est en souvenir de mon titre de Créatrice de fêtes inoubliables que je suis toujours que je te concocte une surprise pour bientôt, pour t’aider à préparer ta prochaine fête en beauté !

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