Il y a quelques années, ce sentiment de perfectionniste de ne pas être et faire assez pour développer mon entreprise me poussait à remplir mon agenda et ma to-do-list à l’excès.
Pour certains c’est la nourriture, moi je me remplissais de passages à l’action.
Certains résonnaient comme des passages obligés pour que mon entreprise marche, d’autres me faisaient plaisir à prévoir mais finalement, je les vivais régulièrement en mode automatique comme on barre un item sur sa liste de courses. Je ne savourais pas le processus. Je n’étais pas dans l’instant présent. Ni vraiment dans la gratitude
La quantité prévalait sur la qualité.
Et in fine, je ne comprenais pas pourquoi après tout cela, j’étais encore insatisfaite.
Je ressens aujourd’hui beaucoup de bienveillance et je ne regrette rien. Je n’avais pas encore la clarté de conscience d’aujourd’hui.
À l’annonce du confinement à la moi de l’époque, j’aurais sûrement beaucoup râlé, été frustrée et stressée de ne pas pouvoir faire tout ce que j’avais prévu.
Mais l’autre part de moi, plus inavouable, aurait certainement ressenti un énorme soulagement de ne plus être obligée de…
Plus de sollicitation extérieure.
Plus de raison d’être sur le qui-vive.
Plus de timing à respecter.
Plus de course.
Plus de compte à rendre à d’autres personnes.
Tout est fermé et l’activité s’arrête = une parfaite excuse pour relâcher la pression.
Celle que je me mettais en permanence à moi-même d’être parfaite et sur tous les fronts.
Que cela vienne de l’extérieur m’aurait arrangé. Une façon de me dédouaner de cette envie au fond de moi.
L’envie de ralentir le rythme.
L’envie de prendre du temps pour moi.
L’envie de faire ce que je veux.
L’envie de ne devoir rien à personne.
L’envie de trier drastiquement pour ne garder que ce qui m’éclate !
À l’époque, la peur était trop grande pour lâcher mon besoin de contrôle. Je ne me connaissais pas assez moi-même et je manquais de clefs.
Aujourd’hui, le confinement ne change pas beaucoup mon quotidien professionnel.
Il y a certes cette restriction de mouvements.
Mais je constate avec ravissement que je me suis créée des conditions de travail flexibles et qui me permettent de travailler quelles que soient les conditions extérieures.
Une travailleuse nomade bloquée chez soi 🙂
Et que j’ai concrétisé bien avant toutes ces envies.
J’aime voir d’autres entrepreneures me rejoindre dans ce désir de savourer le chemin. Comme si ce ralentissement du monde entier se calait sur mon rythme plus cool de travail et de savourage de la vie #un poilmégalolameuf 😅.
Aujourd’hui, ma vie pro est composée de moins de choses et de bien plus grande qualité. Seul le meilleur pour moi entre dans mon univers (clients, coach, outils, rdv, sollicitations, projets) . Le reste est du temps libre.
Cela demande à développer son amour pour soi et sa capacité à poser des limites.
Je ne vais pas te mentir, il reste une petite part en moi qui s’est réjouie à l’annonce que tout s’arrête.
Aaah, il reste encore de l’auto-pression quelque part me suis je dis. En toute transparence et sans jugement pour moi même, je me suis donc assise devant mon carnet d’écriture libre et me suis posée cette question : en quoi cela m’arrange que tout s’arrête ?
Qu’est-ce qu’il m’est désormais possible de faire ?
La réponse juste ENORME : être plus libre de tout. Alors que nous sommes en période de confinement !!!! Cette fameuse liberté intérieure.
Je t’invite toi aussi à faire cet exercice.
Vois en quoi cette situation t’arrange. En quoi le fait que tout s’arrête à l’extérieur te soulage ?
Ta vie (pro) n’est qu’une succession de tes propres choix.
Et si tu souhaites reprendre tes responsabilités de te créer des conditions de travail dans lesquelles tu te lâches la grappe sans attendre d’y être forcée, écris-moi en commentaire !
Prends soin de toi 👐🏻
Maude
P.S : Pourrais-tu prendre 2 minutes pour me dire de quoi tu as besoin/quel est ton blocage d’entrepreneure perfectionniste du moment via ce questionnaire ? https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSdEkEfPLfUCV2zkbMWTVmCF1ZhsBBoHM3hN6MnXh23ANhnvYQ/viewform. Mille mercis 🙏🏼