Ces derniers temps, c’est devenu l’une de mes activités chelou préférée.
Je deviens de plus en plus chelou. Je fais des choses de plus en plus bizarres pour le commun des mortels qui m’entourent (peut-être pas pour ailleurs dans le globe d’ailleurs). Et j’adore ! 😃
Mais il me semble que je me retiens encore beaucoup trop pour te les partager, croyant que tu n’es pas prêt(e) à les lire.
C’est idiot ! Parce que mon job n’est pas d’attendre que tu sois prêt(e).
Mon job est de te partager ma vérité. Qu’elle résonne en toi ou non. Qu’elle t’aide ou non. Que tu soies en phase avec ou non.
Car c’est étant authentique que je vais attirer à moi les personnes qui ont besoin de lire ce que je partage. En m’adaptant à mon auditoire, je ne suis pas dans la justesse de qui je suis et donc moins apte à t’aider.
Sans compter que je ne pars que de suppositions qui ne sont peut-être pas ta réalité quand je dis que tu n’es pas prêt(e) 🤔
Bref…
Je te disais donc que je discute avec les arbres. Je fais même bien plus que cela en vrai…
J’ai toujours aimé la nature.
Je suis une fille de la campagne. Née la-bas et fière de cela.
En grandissant, dès la fin du lycée, j’ai été fortement attirée par l’animation et donc la ville. Tous ceux qui me connaissent en tant qu’adulte te diront : « Maude, elle est citadine. Elle aime vivre au centre ville ».
C’est vrai. Et faux à la fois.
J’habite en plein centre ville de Strasbourg depuis l’âge de 18 ans. J’ai même fait un bout de vie en plein centre de Paris pendant 1an et demi. Puis je suis revenue en plein centre de Strasbourg.
J’ai toujours eu besoin d’être « là où cela se passe ». Pendant ma 20aine, là où ça se passait, était là où je pouvais sortir facilement, m’adonner à toutes sortes d’activités, croiser des gens, entendre le son de la vie à travers mes fenêtres.
Pourtant, chaque weekend, je retournais à la campagne. Dans ma ville d’origine ou me trouvant un parc qui veuille bien m’accueillir. Même à Paris !
J’ai souvent ressenti le besoin de me ressourcer en pleine nature. Je me suis toujours baladée pied nus un maximum dans que je le pouvais. J’ai passé des centaines d’heures à réviser ou travailler posée dans un jardin.
Ca c’est vraiment MOI : un savant équilibre entre animation de la ville et ressourçage à la campagne.
Et depuis quelques temps, la balance penche de plus en plus vers le côté nature.
Sans avoir aucunement l’impression de me renier, je me sens au contraire revenir à qui j’étais gamine. A l’essence. A la base.
J’ai pour projet de trouver bientôt un nouveau chez nous (avec mon copain), et l’envie la plus forte est d’avoir un coin de verdure à proximité.
J’ai une envie de retourner vers la nature. De vivre collée à elle au quotidien. De pouvoir m’en imprégner chaque jour, retrouvant ainsi la paix intérieure et le sentiment que quoiqu’il arrive, tout ira bien.
Comme je l’avais demandé lors de l’une de mes conférences devant un public de 30 personnes : que celui qui ne s’est jamais senti pleinement serein et en sécurité face au spectacle tellement simple et beau de la nature lève la main. Personne n’avait levé la main.
Les cartes que je tire m’indiquent régulièrement que je dois aller dialoguer avec la nature ou encore parler aux fleurs.
C’est d’ailleurs ce que je fais maintenant avec mes deux plantes : Gigi et Orchidée qui se portent de mieux en mieux. Elles kiffent on dirait 😃
Et lorsque je suis dans un parc ou un jardin (soit presque tous les jours), je m’approche de plus en plus des arbres.
Je m’installe désormais sur l’herbe face à eux. Sous eux même. Et non plus face au béton ou aux autres être humains qui partagent l’espace. Non pas que je les aime pas hein ! Mais c’est une façon pour moi d’arrêter de tourner le dos à ces êtres vivants extraordinaires qui nous entourent.
C’est vrai ça. Je me rends compte combien j’avais oublié ce qu’est un arbre.
Ils sont là, nous entourent, vivent ici bien avant nous, sont souvent majestueux, impressionnants, magiques de vie. Et nous passons à côté sans même plus les voir.
Voici ce que je fais désormais avec eux :
– Je les observe. Je prends du temps pour regarder VRAIMENT à quoi ils ressemblent. Pas juste le regard dans le vague et mon esprit perdu dans mes pensées.
– Je leur parle : je leur dis bonjour, au revoir, merci. Je leur souris aussi.
– Je médite devant. C’est dingue comme je m’en fous maintenant qu’on puisse me voir faire cela. Assise en tailleur tournée vers lui ou carrément debout, cela me fait un bien fou.
– Et surtout, je puise de leur énergie saine. En leur demandant toujours leur accord d’abord hein. Et en les remerciant ensuite. En restant à distance (l’énergie suit la pensée). Les paumes ouvertes vers lui. Toujours, je ressens des picotements dans les mains, comme à chaque fois que je m’adonne à une activité énergétique. Et l’apaisement intérieur m’envahi.
Cette pratique chelou m’a été d’une grande aide ces derniers jours, emprunte d’émotions négatives suite au vol de mon vélo.
Eh ouais, je suis de plus en plus chelou. Ça me fait tellement de bien ! Alors pourquoi me priver ? 🤷🏻♀️
Si ça c’est pas un article authentique chelou… 😅
J’espère avoir fait peur à ceux qui ne doivent plus me suivre et fait kiffer et attiré, ceux qui pour une raison ou une autre, le devraient.
En espérant que tu ne regarderas pas le prochain arbre que tu croises de la même façon.
La prochaine fois, je te parlerai de mes aventures de plus en plus extraordinaires et bizarres avec les animaux…
Avec gratitude pour ces moments,
Maude alias Maudus chelou qui parle aux arbres.
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