Il y a deux semaines environ, j’ai certainement écrit le message le plus important pour moi, celui que j’ai envie de véhiculer au plus grand nombre avec Maudus. Celui que je choisirais sans aucun doute si je devais n’en choisir qu’un.

Si tu n’as pas encore lu cet article qui parle de la Vie, de la mort, de l’urgence d’en profiter et de décider d’être heureux, je t’implore de le faire MAINTENANT.

J’ai été tellement touchée de l’engouement qu’il a provoqué. A ce jour, il a été lu 165 fois uniquement sur FB, sans compter mes chers abonnés à ma Lettre (tu peux les rejoindre par ici), ainsi que toutes les personnes qui ne font pas partie de ma communauté et qui ont pu le découvrir grâce aux nombreux partages spontanés (tellement merci à vous tous 💓🙏🏼).

Contrairement à d’habitude, je ressens du plus profond de mes tripes que ce n’est pas mon ego qui est flatté par cet intérêt ; mais bel est bien mon coeur qui est satisfait parce que CE message de Vie passe et se transmet…
Et ce qui m’a touché encore plus, ce sont les commentaires et témoignages spontanés que j’ai eu en retour. Des personnes qui me comprenaient et qui avaient aussi eu dans leurs Vies, cette prise de conscience poignante qu’il était urgent de se tourner vers le bonheur coûte que coûte.

Ces personnes m’ont donné envie de partager leurs histoires. Et plusieurs ont répondu à mon appel à témoignages avec tellement de spontanéité et de sincérité… 😳 (merci merci merci à elles 💗)

Chaque histoire m’a profondément émue.

Chaque histoire est tellement parlante.

Je vous laisse découvrir comme moi ces gens qui ont choisi le bonheur quoiqu’il arrive….

Témoignage de Sophie :

“Coucou,
Je vous souhaite beaucoup de courage à toi et à la famille de ton amie.
Ton article est super intéressant !

Moi aussi j’ai eu cette prise de conscience il y a quelques années. Pas parce qu’un de mes proches est décédé. Mais parce que j’ai vu quelqu’un mourir.
C’était un dimanche en fin d’après-midi, j’attendais tranquillement mon train pour repartir de chez mes parents et retourner faire mes études. Ma mère et mon petit frère se tenaient sur le quai à côté de moi. Et d’un coup, un ado à peine plus âgé que mon frère a sauté sur la voie, là, à 2m de nous, a tendu ses bras en croix.
Sur le coup j’ai absolument pas compris ce qui se passait, mon cerveau a juste décidé de se déconnecter. Quand elle a compris ce qui se passait, ma mère nous a ordonné de ne pas regarder. L’instant d’après, alors que le tgv avait klaxonné plusieurs fois, on entendait juste un bruit sourd et horrible et les freins qui crissaient.

J’ai mis 6 mois avant de pouvoir dormir la nuit. J’ai fait une grosse dépression, remis toute la vie en question. A cette époque, je préparais un BTS dans une école privée et je subissais une énorme pression (de la part de mes profs notamment). Tout d’un coup, tout ça m’a semblé tellement futile. C’en était risible. Tous les jours je me demandais si je n’allais pas moi aussi mettre fin à mes jours parce que je ne comprenais pas comment je pouvais continuer à vivre après avoir vu ça. J’enchaînais les crises d’angoisse et les terreurs nocturnes. La journée je devais être occupée en permanence pour ne pas laisser la scène se rejouer encore et encore dans ma tête. La nuit je laissais la lumière allumée ainsi qu’un film, histoire de ne pas me retrouver seule avec mes pensées.

J’ai travaillé de toutes mes forces pour faire de cette tragédie un tremplin, pour pouvoir rebondir. Ça a été très dur mais j’y suis arrivée. Et depuis je me concentre sur ce qui est essentiel pour moi, ce qui me rend vraiment heureuse

Tout ça pour dire que ton article m’a touchée car il m’a rappelée certaines réflexions que j’ai pu avoir il y a bientôt 5 ans.”

Témoignage de Flora :

“ Hello Maudus,
Merci pour ton article sur la vie/la mort qui m’a (re) donné un petit coup de pied au cul, et ça tombe bien parce que ça fait quelques jours que je tire la tronche parce que je n’ai pas ce que je veux, là maintenant. Et de temps en temps j’oublie que j’ai quand même un putain de bol, déjà, d’être méga entourée par des gens qui m’aiment, et qui en + sont loin d’être des cons.

J’oublie souvent un truc qui est arrivé il y a presque 10 ans : j’ai failli perdre mon père, qui s’est retrouvé en soins intensifs, en coma artificiel, tout ça à cause d’une putain d’ordonnance de médocs qui devaient SURTOUT PAS être prescrits ensemble. Le fait qu’il s’en sorte, que ses poumons récupèrent, ça relève du miracle. A cette période, en lui parlant pendant qu’il était dans le coma, j’ai appris à dire « je t’aime » aux membres de ma famille. Le dire à un abruti de petit copain, bizarrement ça ne m’avait jamais posé problème, mais à la famille si : va savoir pourquoi !! du coup, depuis je le fais.

Quand tu dis qu’il faut vivre maintenant parce que tout put s’arrêter demain, je dis oui et notamment : je dis aussi qu’il faut dire je t’aime à ceux qu’on aime, parce qu’ils peuvent partir demain.”

Témoignage de Mandy :

“J’avais a peu près le même âge que toi quand j’ai eu mon fameux déclic : j’étais au CE1, j’avais donc 8-9 ans, et ma meilleure amie de l’école primaire s’appelait Estelle. Je l’adorais, elle m’avait d’ailleurs écrit un joli mot dans mon carnet de poésie en disant  » Tu es le soleil de ma vie, je ne t’oublierai jamais, j’espère que toi non plus ! ». À ce moment là, je suppose qu’elle voulait juste me témoigner de son amitié, mais quelques jours plus tard, ce message a pris un sens radicalement différent : le papa d’Estelle à malheureusement eu un coup de folie et a assassiné toute sa famille, à savoir sa femme, ainsi qu’Estelle et sa grande sœur… (une sombre histoire de divorce, je passe les détails).

Bref, tout Wissembourg ne parlait que de ça, c’était LE fait divers de l’année, mais pour moi c’était LE cauchemar de l’année… en effet, j’étais avec elle quelques heures avant sa mort, puisque j’avais mangé chez eux et étais censée dormir chez elle ce soir-là. Mes parents m’ont demandé de rentrer à la maison car ils trouvaient que j’étais trop jeune pour une soirée pyjama, et je suis donc partie… C’est le lendemain matin que j’ai vu le JT qui annonçait la nouvelle… Je ne pouvais pas y croire !

Ca m’a traumatisée à vie, mais j’ai essayé de tourner cette horreur en « positif », en me disant que cette claque dans la gueule m’aurait au moins appris une chose : la vie peut s’arrêter comme ça, du jour au lendemain il est donc primordial de profiter de chaque instant ! Aujourd’hui ça semble logique, mais quand t’es gosse tu ne penses pas à la mort. J’ai donc compris, très jeune, que les gens n’étaient pas éternels….

Estelle m’avait demandé de ne pas l’oublier, c’est pourquoi je pense à elle tout le temps, parfois volontairement, parfois inconsciemment, mais je sais qu’elle est avec moi.”

Témoignage de Florence :

“Je n’avais « que » 17 ans lorsque mon père est mort d’un accident de voiture, il était en service (gardien de la paix), il n’avait que 42 ans.

Lorsque je me suis mariée, je vivais des moments de bonheur mais aussi des moments de tristesse, de vide, celui de mon père, il me manquait et parfois je me refusais le bonheur de peur que ce dernier me soit enlevé… Jusqu’au jour où, brutalement je perds mon fils de 10 ans, il avait « soi disant » une gastro, je le retrouverais sans vie le lendemain matin. Je passe les détails et les années de dépression…

Dans mon malheur, j’ai la chance d’avoir son frère, plus jeune, un jour je me suis « réveillée », je me suis faite aider aussi, j’ai beaucoup travailler sur moi pour enfin prendre conscience que quoi qu’il arrive, ça ne fera pas revenir mon aîné.

Je me suis refusée le bonheur pendant des années sans voir que mes proches souffraient de me voir dans cet état là, je ne m’en rendais pas compte à quel point je transmettais mon mal être jusqu’au jour où on me l’a ouvertement dit.

J’ai connu, malheureusement, d’autres décès (avc, cancer..) et j’ai enfin commencé à prendre conscience que la vie était beaucoup trop courte, qu’elle pouvait nous enlever du jour au lendemain.

J’ai repris « goût » à la vie, j’ai monté mon entreprise de coaching de carrière, je voyage (Thaïlande, Espagne, Angleterre…), je sors, je me suis rapprochée des gens (moi qui étais très renfermée), je profite un maximum des moments présents et je ne « râle » plus pour un rien. Je profite de mon fils, je lui dis souvent que je l’aime (un détail qui pour moi a son importance).

Bien évidemment, je pleurs souvent mon fils parti beaucoup trop tôt et brutalement, mais tout ce que je fais, je le fais pour lui, pour qu’il soit fier de sa maman et je sais que là ou il est, il n’aime pas me voir malheureuse.”

Tu l’auras surement remarqué, comme pour la mienne, chacune de ces histoires ont malheureusement pour point commun, un ou plusieurs drames intervenus dans ces Vies, comme un électrochoc de ce qui est VRAIMENT important.

Je leur en suis encore plus reconnaissante d’avoir accepté de partager leurs histoires 🙏🏼.

Toutefois, je suis persuadée qu’il n’y a pas besoin de vivre un grand malheur pour prendre conscience de la chance de vivre et décider DES AUJOURD’HUI d’être heureux.

Peut-être que toi l’as-tu vécu ainsi ?

Dans les deux cas, si l’élan t’en dit (une petite voix interne qui te parle, ton intuition, une vibration…) et que tu as envie de partager toi aussi ton histoire, n’hésite pas à m’écrire en message privé ou par mail à contact@maudus.fr.

Je serai tellement ravie de continuer à transmettre ce message de secouage positif à travers ton récit.

Affectueusement,

Maude alias Maudus
Créatrice de bonheur et réveilleuse de consciences

Pour remercier encore plus et chaque jour la Vie, je ne peux que t’inviter à intégrer la pratique de la gratitude dans tes habitudes. Je le fais depuis toujours et par écrit et de manière quotidienne depuis plus de 2 ans, et cela contribue à renforcer incroyablement ma positive attitude, même en cas de très très mauvaise journée. Je propose un cours gratuit en ligne de 7 jours (tu recevras des mails pédagogiques et avec le mode d’emploi de ma part) en t’inscrivant ICI : http://eepurl.com/cVA4ID.

Je t’y attends ! 🙂

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