Suite Ă cet article, tu vas peut-ĂȘtre ne plus m’aimer. Je vais ĂȘtre trĂšs cash. Je suis dâhumeur directe ces derniers jours… Câest dâailleurs non sans trac que jâappuie sur le bouton âpublierâ… Mais je dois te partager ma vĂ©ritĂ©.
J’aime la bienveillance. La tolĂ©rance. Ce sont des vertus trĂšs importantes pour moi.
Je pense (j’espĂšre) ĂȘtre bienveillante et tolĂ©rante. Ainsi qu’Ă l’Ă©coute. Et empathique. J’essaye souvent de me mettre Ă la place des autres qui se livrent Ă moi sans jugement.
Et j’attends cette mĂȘme bienveillance rĂ©ciproquement des autres vis Ă vis de moi, et plus particuliĂšrement dans certaines situations dans lesquelles je suis plus vulnĂ©rable.
Mais je ne suis pas parfaite #scoop đ. Il y a des fois oĂč je n’y arrive pas. J’ai mes propres limites.
Et hier soir, j’ai identifiĂ© l’un de ces cas de figures dans lesquels je n’ai plus envie d’ĂȘtre bienveillante du tout. Limite qui me fout en rogne grave… đ
Câest lorsquâune personne se complaĂźt dans son malheur et n’est pas reconnaissante d’ĂȘtre en Vie et en bonne santĂ©.
Je vous raconte… Je naviguais tranquillou dans l’un des groupes FB positifs que j’adore quand je vois un long post plus nĂ©gative que dâhabitude, d’une femme qui se livrait avec humour et auto-dĂ©rision quant Ă sa difficultĂ© d’ĂȘtre heureuse et ses auto-rĂ©flexions compliquĂ©es depuis des annĂ©es autour de ce sujet.
Estimant que je pouvais m’adresser Ă elle comme Ă une pote Ă qui je voulais du bien, je eu envie de la bousculer gentiment en mâadressant Ă elle de maniĂšre trĂšs directe. Je lui ai suggĂ©rĂ© de se donner un coup de pied aux fesses, dâarrĂȘter de se prendre trop la tĂȘte et de juste dĂ©cider de kiffer la Vie qui est belle.
Il Ă©tait tard ; jâĂ©tais sans filtre dans mes propos (nâest-ce pas dans ces moments lĂ que nous sommes vraiment vrais en fait ? đ).
Visiblement pas sur la mĂȘme longueur d’ondes, elle s’est tout de suite sentie agressĂ©e et jugĂ©e. Et m’a rĂ©clamĂ© de la bienveillance.
Je n’ai pas essayĂ© de justifier mes propos en rĂ©ponse. Me demandant si jâavais Ă©tĂ© trop brusque, j’ai cherchĂ© comment reformuler les choses mais en rĂ©alitĂ©, ça me saoulait d’avance… (fatiguant parfois de chercher Ă arrondir les angles pour dire ce que lâon pense vraiment). Je n’en avais pas envie en fait.
Et surtout, je sentais qu’elle ne comprendrait pas mon message pour elle, quoique je dise. Elle nâĂ©tait pas prĂȘte. Je sentais que le fond du problĂšme Ă©tait qu’elle ne cherchait pas de l’aide ou un conseil avisĂ©. Qu’elle n’avait tout simplement pas dĂ©cidĂ© d’ĂȘtre heureuse.
Cela mâa quand mĂȘme travaillĂ© une partie de la nuit et de ma journĂ©e (je suis trĂšs sensible à ça je suis car je DETESTE les conflits). Sachant de mieux en mieux admettre quand jâai tort, je cherchais Ă savoir si je devais me remettre en question et comment jâaurais pu mieux lui faire comprendre le fond de ma pensĂ©e…
AprĂšs avoir refait le film plusieurs fois dans ma tĂȘte, je suis arrivĂ©e Ă ce constat sĂ©vĂšre : je voulais sincĂšrement du bien Ă cette inconnue, mais nâavais absolument AUCUNE ENVIE d’ĂȘtre bienveillante envers elle. Pas Ă ce stade dâĂ©tat dâesprit dans lequel elle Ă©tait.
Si c’Ă©tait Ă refaire, je lui redirais la mĂȘme chose (peut-ĂȘtre formulĂ© autrement mais je pense que sa rĂ©action aurait Ă©tĂ© quasi la mĂȘme). Parce que c’est ce que je pense bon pour elle. Tant pis si ce n’est pas de la bienveillance.
Tant quâelle nâa pas dĂ©cidĂ© dâĂȘtre reconnaissante pour la chance qu’elle a d’ĂȘtre lĂ , de respirer tous les jours, de profiter des beautĂ©s de cette existence.
Quelle que soit son histoire, je ne vois pas quelles sont les excuses valables pour ne pas l’ĂȘtre (oui je suis dure đŁ).
En fait, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, je nâai plus envie dâĂȘtre bienveillante avec ce que jâappelle les ingrats de la Vie.
Pas aprĂšs les tĂ©moignages incroyables de Vie que j’ai reçu aprĂšs mon article dâil y a quelques jours (et que je te partagerai dans un prochain post. Tu sais, celui dans lequel je te partageais un gros coup de gueule sur le fait de se rĂ©veiller TOUT DE SUITE pour profiter de la Vie car tout peut s’arrĂȘter demain.). Que des personnes courageuses qui ont connu des Ă©normes drames dans leurs Vies, beaucoup de malheurs parfois, et qui ont dĂ©cidĂ© de relever la tĂȘte et de profiter tout simplement. Au nom des personnes quâils aimaient qui ont disparu et qui eux nâont plus la chance dâĂȘtre lĂ .
Ils avaient mille excuse de sombrer dans la négativité. Ils ont pourtant choisir la voie du bonheur.
Dans cet article sur l’urgence de se bouger le cul pour ĂȘtre heureux dĂšs AUJOURD’HUI et pas plus tard, je n’ai peut-ĂȘtre pas assez soulignĂ© quâil est de TA responsabilitĂ© de choisir de l’ĂȘtre. C’est Ă TOI de dĂ©cider de prendre les choses en main et de rendre ta Vie plus belle si elle ne te satisfait pas telle qu’elle est aujourd’hui.
Le fait d’ĂȘtre heureux doit ĂȘtre une dĂ©cision qui doit venir de TOI. Pas de l’extĂ©rieur. Ou des autres.
Le bonheur ça se dĂ©cide. En accord avec toi-mĂȘme uniquement. Tu ne le seras jamais si tu attends que ça te tombe dessus. Quels que soient ton passĂ© et les malheurs que tu as traversĂ©s ou qui tâarriveront.
Je ne te dis pas que c’est facile. Que la Vie est toujours facile.
Mais le point de dĂ©part inĂ©vitable, câest de dĂ©cider dâaller bien coĂ»te que coĂ»te. MĂȘme si ça prend du temps et que le chemin est semĂ© dâembuches.
On vit tous des difficultĂ©s, des drames, de mauvaises nouvelles dans nos Vies. On a tous peur, des doutes, des obstacles Ă franchir, des pĂ©riodes plus sombres que dâautres…
Mais tu as le pouvoir de choisir comment les vivre, les surmonter et continuer Ă avancer. Soit tu choisis de sombrer dans lâobscuritĂ© (tu te victimises et tu entretiens cette tristesse), soit dâaller vers la lumiĂšre au-delĂ de lâobscuritĂ©.
Tu choisis alors de tout faire pour ĂȘtre heureux dans ta Vie, quelques soient les merdes qui te tombent sur le coin de ta tĂȘte, et tu avances sans cesse courageusement vers ça.
Et en ça, je peux tây aider si tu veux.
Le chemin nâest pas forcĂ©ment facile (mais peut ĂȘtre passionnant) ; TA dĂ©cision dâaller bien OUI. Et elle et ne relĂšve que de TOI.
Alors ? Que dĂ©cides-tu ? As-tu envie dâaller bien ?
Avec bienveillance (vraiment).
Maude alias Maudus
CrĂ©atrice de bonheur qui lâa choisi malgrĂ© les difficultĂ©s
Dans quelques temps, je vais dâailleurs lancer avec programme trop trop bien, appelĂ© âCarpe Diemâ, avec ma copine Melissa de Happy New You pour dĂ©couvrir les clĂ©s que tu as en toi pour kiffer ta Vie (car TOUT part de toi). Nous y conjuguerons nos dĂ©couvertes et expĂ©riences mutuelles dans nos chemins de Vie pour ĂȘtre heureuses. Il sera trĂšs riche et adressĂ© aux personnes qui ont justement dĂ©cidĂ© dâaller bien. Like ou commente cet article si tu es intĂ©ressĂ©(e). đ
ChĂšre Maudus
Je viens de m’abonner Ă ton blog et sincĂšrement … je ne le regrette pas ! Le prĂ©sent post vient de me conforter dans la meme attitude rĂ©cente que j’ai dĂ©cidĂ© de tenir face Ă une amie … qui n’en est plus une du coup. Ingrate de la vie )j’adore le terme !!) c’est exactement ça … en permanence Ă l’Ă©coute bienveillante de ses tracas quotidiens (certes ennuyeux mais rien d’irrĂ©versibles), j’Ă©tais, je crois, sa bĂ©quille, sa confidente, son agence de voyage pour des WE de fĂȘte, son cabinet de recrutement etc etc etc … mais finalement tjs en recherche de cet appui pour l’aider Ă affronter sa solitude pesante mais jamais Ă appliquer les quelques conseils que je pouvais lui donner pour ĂȘtre plus Ă©panouie et plus encline Ă approcher le bonheur mais finalement sans succĂšs… car c’est effectivement une personne qui se complaĂźt dans son « malheur « , ses errances et son besoin Ă tout prix de pomper une Ă©nergie positive sans en rendre une once Ă aucun moment !
J’ai donc moi aussi dĂ©cidĂ© d’arrĂȘter mon empathie, ma bienveillance et mon amitiĂ© et … finalement sans aucune culpabilitĂ© !
Je crois que nous (les optimistes et les fans du bonheur) ne sommes vĂ©ritablement en pleine possession de nos moyens que lorsque nous nous Ă©pargnons de rĂ©pondre Ă ses ingrats de la vie qui finalement ne sont pas Ă l’Ă©coute de nos conseils ou de notre aide.
AlĂ©a jacta es et continues j’adore ton blog !!!
Coucou Rose Marie,
Si tu savais combien ton mot me fait du bien !
Je suis ravie de lire que nous sommes sur la mĂȘme longueur d’ondes. Plus que jamais, je crois sincĂšrement qu’il faut protĂ©ger comme un trĂ©sor notre optimisme et se prĂ©server de la nĂ©gativitĂ©, d’oĂč qu’elle arrive. Malheureusement certaines personnes ne sont effectivement pas prĂȘtes Ă prendre la responsabilitĂ© de leur bonheur. Ce n’est qu’Ă partir de lĂ que nous pouvons, il me semble, les aider (et nous ĂȘtre aidĂ©es en cas de mou).
Merci pour ton tĂ©moignage et tes mots d’encouragement. đ
Et au plaisir !