Si tu as suivi mes derniers posts, tu sais que je reviens de deux journées intensives et remuantes de séminaire avec Lyvia Cairo.
Au programme : déterminer ce que je veux vraiment dans ma Vie rêvée et mon business, comment être complètement moi-même tout le temps, comment transmettre mon message qui vient de mes tripes et apporter aux autres, comment vivre plus dans l’amour et le flow… Entre autres.
Reboostée, chamboulée, bouillonnante, déterminée, me voilà revenue devant mon ordinateur à travailler pour Maudus, avec la ferme intention de donner beaucoup plus, de faire le GRAND SAUT, de me foutre bien plus à poil pour transmettre LE message qui me tient à coeur et ainsi, je l’espère, aider encore plus.
Car ce fut MA grande révélation de ces deux jours.
Que je me cache encore parfois (souvent ?) derrière un masque, ou mon image de femme forte, battante et ultra positive que je véhicule. Et que je suis hein ! Mais pas que.
Que je ne lâche pas tous les chevaux. Que je ne transmets pas encore toute l’émotion de tristesse, de rage, d’urgence liée à mon message qui vibre en moi.
Que je suis encore dans la retenue de mes émotions négatives qui font ce que je suis aussi.
Que je ne me montre pas assez vulnérable, je ne partage pas toutes mes faiblesses, les failles liées à mon parcours de Vie qui pourraient pourtant aider d’autres personnes qui se reconnaitraient dans mes maux ou mes mots.
Que je mentalise encore bien trop, plutôt que de suivre sans filet mon intuition. Que je reste dans l’illusion de contrôle des conséquences de mes actes, comme celle du regard des autres, alors que c’est impossible (et tellement moins drôle et magique ainsi en fait).
Que mes peurs ne disparaitront jamais. Que la seule façon d’avancer… ben c’est d’avancer. Et d’oser encore plus.
Je ne sais pas trop si tu comprends ce que je raconte.… Dans ma tête c’est bien clair. Car je vois où j’en suis aujourd’hui. Et où j’aimerais tellement aller. Et entre, il y a un énorme précipice. 😱
Ca ne m’arrange vraiment PAS DU TOUT ces prises de conscience. Rien de sécure et de tout tracé. Que des risques à prendre.
En plus, je DETESTE m’exposer 😒. Je DETESTE me sentir vulnérable, me montrer «faible», pleurer en public. J’ai cette fausse idée qu’il faut que je sois toujours forte pour avancer dans la Vie et pour que l’on m’aime.
C’est ainsi que lorsqu’il m’arrive de pleurer (uniquement en présence de rares proches), je m’excuse pour cela.
Sauf qu’hier, je me suis exposée devant une 40aine de personnes, tremblante, avec la voix chevrotante et les larmes qui montaient au yeux (mon dieu que je déteste ça 😒). J’avais choisi de le faire. C’était nécessaire.
Voilà l’exercice proposé par Lyvia que j’ai présenté à voix haute. Je te le partage ICI, sans filtre, tel que je l’ai écrit dans mon carnet qui devait rester entre moi et moi. Il contient LE message qui me semble tellement urgent de transmettre au plus grand nombre.
Et ensuite je te dis pourquoi j’ai pleuré après coup…
Qui es-tu ? (il fallait y répondre en mode Beyonce, no limit, tout est possible dans mes rêves les plus fous)
Je suis Maude alias Maudus.
Je suis Créatrice de bonheur. Je suis romancière à succès, caoch et conférencière.
Je suis là pour éveiller ta conscience au bonheur et t’aider à surkiffer ta Vie dès aujourd’hui.
Qu’est-ce qui te révolte Maude ?
Ce qui me révolte ce sont tous ces gens ingrats envers la chance d’être en Vie.
Tous ces gens qui ne réalisent pas combien elle est belle et courte. Combien il est important de la chérir et d’en profiter dès aujourd’hui. Ceux qui remettent le bonheur au lendemain.
Ces gens qui préfèrent rester le nez dans leurs petits problèmes quotidiens, dans leur négativité, plutôt que de prendre de la hauteur et réaliser la chance qu’ils ont.
Ces gens qui ne veulent pas voir combien ils sont géniaux et talentueux.
Qu’est-ce que tu veux leur dire ?
Que ça urge de choisir le bonheur dès aujourd’hui et de profiter un maximum de leur existence.
Nous sommes là pour un temps limité (peut-être même plus court que prévu), pas le temps de se prendre la tête pour des conneries.
Il est temps de choisir le bonheur, de prendre du temps pour soi et ses proches, de se faire du bien, de réaliser ses rêves, de kiffer…
Car tu peux mourir demain. Les gens que tu aiment peuvent mourir demain.
A qui souhaites-tu parler ?
A tous ceux qui en ont besoin et qui sont prêts à entendre mon message.
Que veux-tu que ces personnes fassent de ton message concrètement dans leur Vie ?
Je veux qu’elles choisissent le bonheur dès aujourd’hui.
Qu’elle en fassent leur priorité n°1.
Qu’elles agissent et fassent tout pour l’entretenir et l’améliorer.
Qu’elles prennent leurs responsabilité pour le faire.
AUJOURD’HUI !
De quelle blessure ce message te vient ?
La mort de maman quand j’avais 9 ans. La découverte de l’existence de la mort. Enfant, je n’avais pas conscience qu’elle existait (ce n’est pas le genre de choses auxquelles tu penses quand tu joues aux Barbies). Encore moins de ce qu’elle était.
De ma courte vie cela ne m’avait même jamais traversé l’esprit que mes parents pourraient mourir un jour.
La découverte que la mort pouvais frapper n’importe quand et n’importe qui (et pas seulement lorsque tu es vieux/vieille dans un lit entouré de tes petits enfants. Ma mère ne connaitra jamais ses petits enfants). De manière totalement aléatoire et injuste.
Ce sentiment encore présent, qui me fait trembler de l’intérieur, que tout peut s’arrêter demain. Pour moi ou quelqu’un que j’aime.
Cette urgence de vivre qui me fait vibrer et me crie dans l’oreille : “C’est MAINTENANT qu’il faut en profiter. On ne sait pas pour demain…”
Ce besoin de savourer chaque minute de ma Vie, particulièrement en présence des gens que j’aime. Encore et encore et encore.
Notre choix à l’époque à Papa, ma soeur et moi, inconsciemment ou non (je n’ai pas le souvenir d’une discussion direct à ce propos), de continuer à vivre, nous battre, nous amuser, d’être heureux. De choisir le bonheur malgré cette épreuve.
Pour elle, pour nous, et pour honorer la Vie.
Et je crois qu’on a réussi et qu’on continue à le faire chaque jour ! 🙂
Avant de présenter tout cela en public, je m’imaginais parler de cette dernière partie en pleurant certainement, et en trouvant CES mots justes que je viens d’écrire.
En réalité cela a été bien plus brouillon je crois. Je n’ai pas réussi à aligner tous ces mots. Ni à pleurer. Je me suis tellement retenue…
Une fois assise et applaudie par l’assistance pour mon courage, j’étais fière de moi.
Et puis il y a eu l’intervention de Clélia, une jeune femme qui a parlé avec son coeur, sans carnet (contrairement à moi), qui elle a laissé ses larmes couler, et qui a transporté toute la salle avec son message (moi y compris !). Je sentais que même si mon message était tout aussi fort et important que le sien, je n’avais pas touché comme elle…
Et puis il y a eu le retour de cette super nana, Maëlle (nous étions entre femmes tellement géniales !). Avec bienveillance et de manière cash comme j’aime, elle m’a dit, en aparté, qu’elle me sentait sur la retenue, avec un masque, qu’elle sentait que je lâchais pas tout. Comme si ce que je racontais était faux.
Mon Dieu j’ai eu envie de pleurer les 2h qui ont suivi. J’ai fini par le faire en discutant de ça avec Lyvia.
Après coup, suite à mon histoire que j’avais évoquée. Parler de la mort de ma mère me rend toujours triste, même plus de 20 ans après (et je crois qu’il en sera toujours ainsi).
Du fait de l’émotion d’avoir partagé ça en public.
Mais aussi parce que je réalisais combien Maëlle avait raison. Elle avait pile mis le doigt là où ça coinçait. Là où ça faisait mal. Elle ne m’avait pas blessée. J’étais juste rageuse envers moi de ne pas encore réussir à sauter le pas de me montrer complètement comme je suis.
Elle avait raison : Je ne me lâche pas totalement. Je ne partage TOUTE ma vérité.
Est-ce nécessaire de le faire si ça m’émeut tellement me diras-tu ? Est-ce nécessaire de me rendre ainsi vulnérable sur la toile, de me raconter tellement ? Ou même de pleurer ?
Et bien je crois que OUI.
Car je ne peux pas réfréner ce feu en moi qui a envie de crier tellement de choses importantes à un max de monde.
Je ne peux plus revenir en arrière et me taire.
Je ne peux pas ignorer les retours tellement émouvants que j’ai, chaque jour, de gens qui me disent que je les ai aidés juste par mes mots.
Ni ignorer les quelques rares retours négatifs de personnes que visiblement je dérange avec mon bonheur et ma positive attitude (preuve que je dois encore plus les emmerder à être là).
Je ne peux pas ne pas réagir face à des personnes qui se rendent malheureuses toutes seules alors que la Vie est courte et belle et nous met déjà suffisamment d’épreuves horribles à vivre sur notre chemin.
Et en plus, je sais que c’est ce qui me permettra de passer une étape suivante dans ma Vie dans tous les domaines (ça c’est mon intuition qui me le dit).
Et c’est ce qui pourra aider encore plus profondément les gens qui se sentent touchés par mon message. Ou qui vivent le même genre de situation.
Alors voilà. A partir d’aujourd’hui, je vais me mettre de plus en plus à poil (au sens figuré bien sûr). Et ça me fait tellement peur. Mais je vais y aller quand même.
Avec émotion,
Maude alias Maudus
Créatrice de bonheur en mutation
En parlant de ne pas remettre le bonheur au lendemain, je t’invite à rejoindre Let’s GOOOOoooo ! dont les portes ferment ce soir à minuit. Son but est d’avancer ensemble vers ton rêve du moment qui te fait vibrer. Parce que STOP de remettre au lendemain.
On formera une équipe soudée de soutien, de motivation et d’entre-aide.
Je serai là pour te guider dans la joie et la bienveillance et tu sera tellement fièr(e) de toi dans 1 mois parce que tu auras vu les choses bouger. TU auras fait bouger les choses.
Le programme commence demain en douceur (avant une pause bien méritée du weekend-end) 🙂
Toutes les infos complémentaires sont par ICI : https://www.maudus.fr/lets-gooooooo/
Bonjour; je viens de relire ce message car il m’avait fortement touché lors de sa parution. J’ai cru, et c’est pareil à la relecture, que c’était moi qui l’avais écrit (ta douleur la plus intime, heureusement encore inconnue de ma vie; j’ai la GRANDE chance d’avoir encore à 62 ans mes deux parents). En effet, je crois que c’est un peu l’histoire de ma vie de ne pas tout « lacher » mème dans les moments où je suis la plus sincère; cette réserve naturelle et la crainte de trop en révéler et déranger la personne en face mème la plus proche et celle en qui on peut avoir le plus confiance! Merci Maudus de partager cette révélation surtout la plus intime de tes douleurs. Tu es constructive et m’aide dans mes réflexions sur moi.
Oh tellement merci pour ce retour Ariane. Entre femmes qui n’aiment pas trop montrer leur vulnérabilité, tu comprendras combien ton message me fait chaud au coeur 🙂 Je suis ravie que ce que je peux écrire t’aide, c’est mon but principal.
A très vite !