Connais-tu la peur de mal faire ?

Je la connais bien et elle m’habite en ce moment pour un thème qui me tient particulièrement à coeur…

Elle semble insignifiante. Tu peux dire d’une toute petite voix « Oui mais j’ai peur de mal faire… ». Mais en réalité, elle cache un monstre à mille tentacules interminables.

Derrière la peur de mal faire, il y a la peur de se tromper.
La peur de l’échec.
Aussi la peur du regard des autres.
La peur d’être critiqué(e).
Celle de ne pas être bon(ne).
La peur d’être rejeté(e).
Et toutes sortes d’autres dérivés…

La peur de mal faire est méga handicapante. Elle peut te clouer sur place. Te paralyser. T’empêcher d’avancer et de vivre ce que tu as à vivre de positif.

Elle est vorace aussi : plus tu lui laisses la place, plus elle grandit. Plus tu lui donnes de l’importance et tu l’alimentes, moins tu agis.

C’est comme lorsque tu es sur le point de sauter d’un plongeoir. Si tu réfléchis trop, c’est mort.

En voici quelques exemples piochés non au hasard :

Aborder cet homme/femme qui te plait.
Demander un service à quelqu’un.
Commencer cette activité qui t’attire et que tu n’as jamais pratiquée.
Parler dans une langue étrangère.
Acheter l’appareil de tes rêves.
Faire ce que tu adores faire et que tu n’as pas fait depuis longtemps.

La peur de mal faire est bien connue des perfectionnistes, ceux-ci souhaitant n’agir que lorsqu’ils se sentent parfaitement prêts et en maîtrise de tous les paramètres, c’est-à-dire, soit après un laps de temps d’étude du sujet très lonnnnnng, soit jamais 😅.

Elle peut te saisir pour des actions sans grandes conséquences concrètes dans ta vie — tu ne vas pas en mourir si tu agis et que tu fais mal —mais tellement impactantes émotionnellement —une panique peut te saisir à l’idée de te tromper.

Pour ma part, cette peur me ralentit depuis quelques mois pour l’écriture d’articles de blog comme celui-ci. Si tu me suis depuis un moment, peut-être as-tu pu remarquer que j’écrivais moins souvent. Il fut une époque où je partageais de manière fluide 4 ou 5 articles par semaine.

À l’époque, j’avais fait sauter le bouchon de cette peur pour cela #nostalgique. Je suivais quotidiennement ma fougue et mon inspiration sans (presque) plus me poser de questions. Que c’était bon !

Lorsque tu lâches les objections de ton mental, tu laisses la porte ouverte à l’expression de ton âme.

Lorsque j’écrivais sans retenue, j’étais pleinement MOI. Et je m’éclatais !
Je ne prenais pas la tête 15 0000 ans sur les mots justes que j’employais.
J’osais me livrer comme jamais et je savais, aux retours que j’avais, combien ces partages étaient utiles pour mes lecteurs auxquels j’étais plus connectée.
Les éventuelles critiques (tellement peu) coulaient sur moi et ne m’impactaient pas autant que la peur que j’ai d’elles aujourd’hui.

J’étais dans une dynamique lumineuse ! 🔆

Aujourd’hui, je reste cachée par peur de mal faire, et cela ne m’amuse pas.

C’est fou comme cette crainte peut te faire revenir en arrière. Le mental est fort pour te garder dans une zone de confort qu’il croit sécure (mais tellement chiante😒).

Alors comment la contrer ?

1) Relativiser les conséquences négatives de tes actes

A) Nous sommes très forts pour nous imaginer le pire des scénarios, alors dis moi, dans ton imaginaire obscur : qu’est-ce qui pourrait t’arriver de pire si tu te mettais en action ? De quoi as-tu le plus peur ? N’hésite pas à creuser loin…

B) En te basant sur ce que tu sais et ce que tu as déjà vécu, quel est le pourcentage de chance que ta pire crainte arrive vraiment ?

C) Et si c’était le cas, penses-tu être capable de surmonter cette situation ?

À chaque fois que je fais cet exercice, je réalise combien ce que je crains de pire est démesuré par rapport à l’acte que je veux poser, et combien il est quasi impossible que cela arrive. Et surtout, je prends conscience que je serais totalement capable d’y faire face.

Viens me dire en commentaire si c’est également ton cas !?

2) Un pas après l’autre…

Et si l’on posait un premier pied sur la première marche de l’escalier au lieu d’être obsédé(e) par son sommet ? Quel est ce premier pas moins effrayant que tu peux faire aujourd’hui ? 

Chaque jour, avance un peu plus vers ce que tu as peur de mal faire. C’est par l’action que tu prendras confiance et que tu démystifieras tes doutes.

Pour ma part, c’est te partager cet article.
Puis te partager les autres que j’ai écrit ces derniers temps et que je stocke dans l’attente « du bon moment ».
Enfin, c’est arrêter de me retenir d’écrire.

3) Pour aller plus loin : comprendre ce que c’est pour toi « bien faire » et « mal faire ».

Vois combien c’est subjectif. Combien cela découle de ta propre définition. Détermine avec TES mots ce que ça peut vouloir dire POUR TOI.

Et si tu te rends compte que « bien faire » pour toi doit s’approcher de la perfection, écris-moi pour une rencontre gratuite qui ne t’engage à rien, si ce n’est comprendre des choses importantes 😏

Je peux t’aider à t’adoucir vis à vis de toi-même. Ce sont nos propres exigences qui nous empêchent de nous lâcher et faire ce qui nous fait du bien.

Je suis dans les starting blocks pour lancer mes nouveaux services à ce propos 🤗.

À très vite !

Maude, dans l’écriture et le partage.

PS : C’est le Printemps, les magnolias fleurissent comme mes idées et envies d’avancer 😌!

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