Voici une vérité que je n’ose dire qu’ici.

Pourtant, je la pense très fort souvent. Particulièrement ces derniers temps, en entendant mes proches se plaindre de leurs boulots et attendre la libération des vacances avec impatience.

Dans ces cas-là, je compatis. Pour de vrai. Je hoche la tête. Je compte les jours avec eux. « Plus que x jours » je leur dis.

J’ai souvent envie d’ajouter que ce n’est pas normal de souffrir autant et d’attendre les vacances pour vivre vraiment.

Mais je me tais. Débat trop long. Je n’ai pas envie de chercher à convaincre. Cette idée se chemine par chacun puis se vit.

J’ai souvent envie de partager que ce n’est pas mon cas. Que j’ai connu ça par le passé : le stress, la pression, l’agacement, la crispation, le mal de dos, l’envie de tout envoyer péter, l’incapacité de respirer à pleins poumons…

Que c’est désormais devenu l’exception rarissime, symbole d’un changement que je dois opérer.

Mais je me tais.

J’ai envie d’expliquer, les yeux pétillants, combien j’évolue dans la liberté de mes journées. Accompagnée de mes amies LA JOIE et la LEGERETE. Combien je me sens libre de faire ce que je veux, quand je le veux. Combien je suis sereine la plupart du temps. Que je kiffe. Que je ralentis le temps. Que j’ai la sensation de vivre pleinement et de faire ce que je dois faire ici.

Que je ne ressens plus ce poids permanent des contraintes et obligations que l’on n’a pas choisies.

Pas tous les jours bien sûr. Ni toute les heures. Parfois, les prises de tête sans intérêt reviennent.

Mais la majorité du temps je suis dans ces sensations corporelles positives.

Mais je me tais.

Je me tais parce que je sens que beaucoup ne sont pas encore prêts à entendre cela.
Je me tais parce qu’il est tellement admis que travailler = souffrir (chez moi aussi, des relents de ce conditionnement me reviennent parfois). Et que si moi je ne souffre pas, il est communément admis que c’est que je ne travaille pas. Ou pas assez dur.
Je me tais car je n’ai pas envie d’entendre des réflexions désobligeantes sur ma façon de vivre. « Oui mais c’est normal, toi… ».
Je me tais car il est plus facile de trouver des excuses sur le fait que moi j’y arrive et pas toi. Et j’aime pas les excuses.
Je me tais car chacun ses choix. Chacun sa façon de vivre sa vie. 🤷🏻‍♀️

Je me tais et pourtant je suis sûre…j’aimerais tellement que tu comprennes que toutes ces émotions sont accessibles quotidiennement pour chacun d’entre nous.

Qu’elles devraient être la norme. Pas l’exception.

Que de manière général, nous ne sommes pas là pour souffrir.

En tout cas, moi, j’en ai pas envie. Je ne suis pas là pour souffrir. Certainement pas.

Alors voilà, je n’ai plus BESOIN de vacances. Elles me réjouissent car elles sont souvent synonymes de voyages et découvertes. De partage de moments joyeux avec mes amis et ma famille désormais libres eux aussi.

De déconnecter de mon ordinateur et de mon travail-plaisir pendant un temps pour me ressourcer et revenir avec des nouvelles idées et envies.

Mais elles ne sont plus une bouée de sauvetage à laquelle je m’accroche. Une bouffée d’oxygène indispensable à ma survie. Mon salut pour le reste de l’année.

Je ne ressens plus ce BESOIN de coupure.

La vraie vie, ce sont elles. La vraie vie, je la vis désormais au quotidien. Ma vie est une continuité douce et agréable à vivre, que je sois ou non en vacances.

Toute l’année je ressens les bienfaits que les vacances procurent.

Et oui, je crois que c’est possible pour chacun d’entre nous.

Je n’ai pas de plan pré-établi pour y arriver. Si ce n’est travailler sur toi et ta façon de voir et vivre ta vie.

Si ce n’est les écrits, ateliers, expériences, coachings que je te propose régulièrement pour t’y aider.

Avec légèreté,

Maude

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