Je te préviens que cet article est super long car je t’y partage toutes mes clefs pour réussir à prendre l’avion sereinement. Il est donc pour toi si tu as peur comme moi, ou à partager aux amis que tu connais qui y sont sujets (et je suis sûre qu’il y en a 😏). Sinon, tu peux lire quand même ou attendre mon super article de demain…😉

De retour de vacances, je me suis dit que c’était le bon moment pour te parler de l’une de mes plus grandes peurs : celle de prendre l’avion.

D’abord parce que c’est un excellent exemple de cercle vicieux de pensées négatives dont il faut absolument se désengluer soi-même, comme d’habitude, en utilisant selon moi l’action et la pensée positive (je le répète souvent mais tout vient de soi). Même si cela n’est pas facile.

Ensuite, parce que je m’habitue de plus en plus à te parler de mes dark sides qui complètent la personne heureuse que je suis.

Et enfin, parce qu’au gré de mes discussions ces dernières années, je me suis rendue compte combien cette peur est bien plus répandue qu’on ne le croît. Alors si je peux aider au passage…

Pour ma part, il se trouve que je déteste autant prendre l’avion que j’adore voyager, découvrir de nouvelles cultures, de nouveaux paysages, rencontrer de nouveaux peuples, vivre des aventures incroyables avec mes amis, ma famille, mon chéri ailleurs… C’est ballot hein ! 😩 😏

Et comme il est HORS DE QUESTION que je m’auto-sabote ma Vie rêvée, depuis toujours, je sers les dents (pour ne pas dire les fesses), je psychote beaucoup, je transpire à grosses gouttes, j’ai mal au bide….mais je LE PRENDS CE FUCKING AVION à travers le monde entier (bon c’est jamais le même hein #jokepasdrôle 😬)

Et il se trouve que la semaine dernière j’ai réussi à vivre mon 38ème vol #hourrapourmoi #autosatisfaction #autocongratulation #fierté (oui je les ai comptés. Ben quoi ça se fête ! Une épreuve pour moi à chaque fois… 🎉 🎊 🙆🏻)

Et je n’ai jamais vécu un vol aussi sereinement que celui-ci… 😌

Je t’explique après pourquoi.

Mais avant tout, revenons aux prémices de cette peur…

La cause de ma peur de l’avion

Car pour pouvoir affronter une peur, je pense qu’il est indispensable de l’analyser et d’en déterminer le mécanisme. Quelles sont ses causes profondes. A quoi elle fait écho en toi qui te terrorise tant.

J’ai pris l’avion pour la première fois à l’âge de 15 ans. Un long vol vers les Etats-Unis car j’ai eu la chance de voyager tôt avec ma famille. Dans mes souvenirs, le vol de plus de 13h s’est très bien passé et je n’avais pas peur.

Pourtant, je me souviens avoir flippé avant et pendant pour tous les autres vols qui ont suivi dans ma vie.

Ce n’est donc pas un évènement traumatisant qui en est la cause.

Ce n’est pas non plus la sensation d’être confinée dans un espace clos qui me dérange, ou le fait de voler très très loin du sol dans une boîte métallique qui pèse des tonnes (dingue quand tu y penses… 😲).

J’ai peur de la perte de contrôle.

Je ne maîtrise rien dans un avion. Je ne comprends pas comment cela fonctionne. Je ne connais pas qui pilote (et je ne les vois même pas). Je ne peux pas savoir s’il y a un problème ou non. Et surtout, en cas de merde, je n’ai aucune action sur la suite des évènements et sur le fait de sauver ma peau…

Oui je sais que c’est le cas ailleurs aussi (en voiture, en train, etc) et blablablablabla… 🙉 #discoursréchauffé. L’avion est pour moi THE endroit qui cristallise cette peur. Nulle part ailleurs.

Les manifestations de ma peur

Ma peur se manifestait dès la recherche de superbes vacances. Ventre qui se crispe, pensées négatives qui arrivent en m’imaginant dans l’avion en train de stresser…

Le stress augmentait dès que le vol était effectivement réservé. Moi qui adore organiser les choses, pour le coup je ne suis pas fan de la recherche de vols et des modalités de réservation sur les sites des aéroports.

Plus les jours avançaient, plus j’y pensais en boucle, m’imaginant souvent avoir peur en vol (à force, sachant que j’étais capable de gérer cette expérience puisque je l’avais déjà fait, ma peur s’était transformée en peur d’avoir peur…#ballot #nul #maiscestcommeça 🤷).

J’oscillais entre moments plus sereins et quelques vraies crises de panique et de pleurs. Il m’est même arrivé de vomir parfois de stress.

Toujours, le fait d’être accompagnée par des proches me rassure.

La veille au soir et le jour J, je n’en menais pas large. J’avais comme le cerveau emprisonné dans un étau. J’avais la sensation de marcher vers ma mort. De courir un méga risque. Je m’étonnais de la zénitude de ceux qui m’entourent, comme une envie de les secouer : « Mais on va peut-être plus jamais se voir BORDEL !!!! ».

D’ailleurs je n’arrivais pas à me réjouir tout de suite pour les vacances. Seul l’atterrissage et le pied posé à terre me délivraient et injectaient en moi une dose de joie de vivre démultipliée : « Je suis vivannnnnte ! Je suis en vacannnnnces ! » 😃

Mon pire moment : le moment de monter dans l’avion. Car c’est le dernier moment où je considère avoir une action sur la suite : monter et me laisser enfermer pendant les prochaines heures ou non.

Puis le décollage, qui dans mon esprit irrationnel, est le moment le plus dangereux.

Le rythme de croisière était toujours pour moi source d’apaisement, même si mon corps restait tendu et en alerte au moindre mouvement et bruit de l’avion (je vous laisse imaginer mon état d’épuisement après plus de 10h de vol). A chacun d’entre eux, je regardais les hôtesses de l’air ou par le hublot pour voir si tout me semblait normal.

Je gère plutôt bien encore les turbulences, même si elles me provoquent des mains moites et des regards sur les écrans de contrôle (quand il y en a sur les longs vols).
L’atterrissage était toujours source de délivrance, même si je vérifiais à chaque fois que nous approchions bien d’un aéroport.

Jamais je n’ai extériorisé ma peur par des cris ou une crise panique. Tout se passe à l’intérieur. D’apparence en maitrise à l’extérieur… 😉

Pourquoi je parle au passé pour la plupart de ces symptômes ? Car mes deux derniers vols ne se sont pas du tout passés ainsi. Et c’est grâce aux remèdes successifs que j’ai testés ces dernières années, dont un en particulier…

Mes remèdes miracles

Une fois l’origine de ma peur identifiée il y a quelques années (fais le si c’est ton cas aussi, c’est la base), j’ai pu plus facilement comprendre mon mécanisme d’angoisse interne et essayer de le stopper.

  • Je ne savais pas comment fonctionne un avion ? J’ai acheté des bouquins pour comprendre ET ma peur ET comment ces trucs là peuvent voler et qu’est-ce qui est normal ou non.

    Voici les deux qui m’ont le plus aidée et permis d’aborder bien plus sereinement mes vols (pour info, ce sont des liens affiliés = petite commission pour moi si jamais tu passes par là histoire de me féliciter de ce lonnnnng article qui t’aide peut-être 🙂) :

    « L’avion, rassurez-vous » de Michel Novovitch, éditions Altipresse

    « Comment ne plus avoir peur en avion » de Marie-Claude Dentan, Michel Polacco & Noël Chevrier, éditions Le Livre de Poche

    J’y ai notamment appris comment un avion pouvait voler (et ne pas retomber comme un caillou) ou qu’est-ce que sont les turbulences et pourquoi elles ne sont pas dangereuses.
  • J’en ai aussi beaucoup parlé. A chaque fois que je devais prendre l’avion. J’ai extériorisé ma peur. Cela m’a toujours fait du bien, ça (je te le conseille !).

    J’en parle avec mes proches qui n’ont pas peur, pour savoir comment ça se passe dans leurs têtes saines. Ou avec des connaisseurs comme mon oncle pilote dans la marine à la retraite, ou ma cousine hôtesse de l’air (oui je sais, un comble !). Ou avec mon pote Antoine devenu lui aussi pilote sur des grands courriers.

    Chaque discussion apporte de l’eau à mon moulin positif et créé des failles dans mon raisonnement négatif.
  • Puis je me suis mise à lister dans un carnet, au gré de mes discussions et de mes prises de renseignements (sur le Net, des articles, des vidéos, des témoignages d’experts…), toutes les infos qui faisaient échos positivement en moi et qui me rassuraient un peu…

    Par exemple, cette phrase-idée tellement logique que m’a un jour partagée mon père adoré : « Tu sais, le pilote il n’a pas envie de mourir lui non plus. Il va donc tout faire pour que cela n’arrive pas »

    (Oui je te vois venir hein, pas d’allusion à l’autre deutsch à qui j’essaye de ne pas penser…)
  • J’ai aussi tenté de chasser mes pensées négatives et de pas les alimenter. Dès que je commençais à m’imaginer dans l’avion en avance (à force je connaissais ma routine négative), je chassais de la main cette image et me forçais à penser à autre chose, déterminée. Cela marchait des fois mais pas toujours.
  • J’ai aussi récemment découvert combien la respiration peut être une alliée. Au lieu de me crisper et de retenir mon souffle (au sens propre) tout le long du vol, avant et pendant, je m’efforçais de prendre de grandes respirations. Ce qui avait pour effet d’oxygéner mon corps et mon cerveau et de me détendre instantanément.

    Tu me regardes pendant un décollage, tu as l’impression que je suis en train d’accoucher… LOL 😅
  • La respiration te permet aussi de te ramener dans l’instant présent (ma quête suprême du moment). Car cette idée m’apaise toujours : « En cet instant, tout va bien ». Au lieu de me projeter dans un futur noir qui n’arrivera probablement jamais, je réalise combien il n’y a aucun problème en cet instant et que c’est une invention de mon esprit.
  • Jusqu’au mois dernier où j’ai testé la meilleure méthode jusqu’à présent : l’hypnose ! La narration de cette séance mérite d’y consacrer un article complet à venir prochainement (d’autant plus que celui-ci est déjà assez long), mais je peux juste te dire que ce fut MAGIQUE, tellement transformant, et que les résultats ont été très concluants. 😊

    Pour mes deux vols de la semaine passée, je n’ai absolument pas pensé à eux jusqu’au jour J. Aucune pensée négative. Je me réjouissais à fonnnnnnnd pour mes vacances. Seul un léger stress bien plus gérable m’a accompagné le jour J, au moment du décollage et d’un atterrissage un peu mouvementé. Sinon, c’était cool 🙂 J’ai même bien plus regardé par le hublot ce qu’il se passait…

    Je reprends l’avion en septembre. Je pourrais te dire si ces effets positifs se confirment. Mais je suis TRES CONFIANTE 😌
  • J’ai complété cette séance d’hypnose par des affirmations positives mises sur le papier les jours qui ont précédé mon voyage, en décidant que ce vol allait bien se passer, que j’allais super bien gérer et que ce n’était qu’une formalité (aaaah la puissance de la pensée positive ! Cela se travaille tu vois ! 🙂).

Ma morale de l’histoire (outre mes remèdes contre cette peur ou une autre qui peuvent t’aider) est de te pousser à agir si une peur, quelle qu’elle soit, te pourrit la Vie et t’empêche d’avancer sereinement.

Car l’évitement ( = le fait d’éviter à tout prix cette situation angoissante pour ne pas la ressentir) c’est une solution. Mais tu risques de passer à côté de bien des aventures de Vie extraordinaires et heureuses (crois-moi !), juste à cause d’un schéma de pensées négatives irrationnelles (et je sais de quoi je parle). Ce serait bien dommage, non ? Comme un goût de passer à côté d’une partie de ta Vie…

Comme d’habitude, je te répète qu’il est de TA responsabilité de prendre les choses en main pour pouvoir vivre plus sereinement et en kiffant.

Car tu peux être ton propre ennemi comme ton meilleur ami pour toutes ces idées irrationnelles qui occupent ton esprit.

Alors ? Quelle est ta peur qui t’empêche de vivre pleinement ? Je t’ai raconté la mienne, n’ai pas peur de partager la tienne en commentaire…
Et quelle sera ta prochaine action pour tenter de la vaincre ? 😏

Avec bienveillance et compréhension,

Maude alias Maudus
Créatrice de bonheur excitée par son prochain voyage (même s’il y a de l’avion)

Je sens qu’on va me poser la question alors même si je vais en reparler dans un prochain article, voici où tu peux trouver la femme formidable qui m’a suffisamment mise en confiance (c’était pas gagné) pour que je lâche prise et qu’elle réussisse à m’hypnotiser. Il s’agit de Melissa de Happy New You. Elle n’a pas encore mis beaucoup d’infos sur le sujet sur son site mais tu peux la contacter sans problème à ce propos. A savoir que c’est en Belgique que cela se passe et que les séances ne peuvent se faire à distance. Si tu es dans le coin, tu peux y aller les yeux fermés. Elle est douce et talentueuse !

Et sinon, je t’invite encore et toujours à célébrer tes réussites et fiertés (comme réussir à avancer au-delà d’une de tes peurs) en pratiquant la gratitude. Tu ne sais pas ce que c’est exactement ou comment le faire ? Je t’explique tout par mail par ici 🙂 : http://eepurl.com/cVA4ID

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