Si tu es encore là après mon article d’hier, je suis tellement ravie ! Mais il va falloir que nous nous bougions le cul ensemble hein ! 😉

 

La semaine dernière, j’étais interviewée par le blog Les petites sophistiquées, une chouette initiative de deux strasbourgeoises souhaitant mettre à l’honneur des femmes alsaciennes entrepreneures qui lancent des concepts originaux. Visiblement, j’en fais partie 😎.

J’ai passé un super moment à discuter en compagnie de Heni. Elle m’expliquait qu’une des raisons qui animait ce projet avec sa comparse Carine, était de s’inspirer de la reconversion professionnelle de chacune de ces femmes, dans l’idée de faire peut-être pareil un jour.

Elle m’a posé la question suivante : que conseilles-tu pour les femmes qui veulent se lancer ?

Plusieurs réponses sont spontanément venues à mon esprit, telles que :
– s’entourer de personnes positives dans la même dynamique
– persévérer
– ne pas hésiter à demander de l’aide

Mais j’ai vite réalisé qu’aucune de ces réponses n’était un élément suffisamment déclencheur pour qu’elle bascule de l’autre côté de la barrière. De bons conseils, mais rien de déterminant pour la rassurer et l’encourager à se lancer elle aussi.

J’ai alors tenté de me souvenir ce que j’ai réellement fait pour en arriver là où je suis aujourd’hui 🤔.

Et surtout de me remettre dans mon état d’esprit de l’époque, au moment de cette première prise de décision capitale pour la suite, qui a été de quitter mon emploi stable dans la fonction publique pour l’inconnu le plus total.

Je me suis souvenue le ras-le-bol dans lequel je végétais depuis quelques années. Avec un mal de dos persistant. Un mine renfrognée à chaque fois que j’étais au travail, ne me reconnaissant plus parfois. Traînant des pieds et soufflant dès que le réveil sonnait. Pestant quand je devais badger et que je me sentais surveillée pour les horaires que je faisais. Et me plaignant beaucoup, de tout ce que je vivais là-bas.

Je me suis souvenue de ce sentiment d’emprisonnement quand j’étais derrière mon bureau à regarder le temps qui ne passait pas.
Le bouillonnement de mon feu intérieur inexploité qui me donnait envie de crier ou de partir en courant en hurlant (au choix).
Cette envie d’envoyer tout et tout le monde péter parce que tout me saoulait.
L’agressivité qui sortait parfois de moi envers ce qui entrait dans mon bureau.
Les remarques des personnes qui me connaissaient en dehors de ce boulot ET dans ma posture professionnelle, et qui ne voyaient pas la personne joyeuse et souriante que je suis vraiment.

Je me suis souvenue de ce sentiment d’impasse dans lequel je me sentais, coincée dans un boulot qui me faisait bien gagner ma vie et tout comme il fallait sur le papier, mais qui me faisait ch*** au possible et dans lequel je ne pouvais pas exprimer qui j’étais vraiment.

Coincée entre ce que j’avais réellement envie de faire (mais dont je n’avais pas encore pleinement conscience à l’époque et que je n’osais pas m’avouer à moi-même) et ma peur du regard et de l’avis des gens qui comptent le plus au monde pour moi. Ma peur de les décevoir. Ma peur qu’ils me prennent pour une folle. Ma peur que l’on me trouve non sérieuse et instable. Entre autres.

Et je me suis souvenue du jour où, après diverses tentatives qui n’ont pas marché (et c’est tant mieux !) pour changer de job de la façon que je connaissais jusqu’alors (en suivant bien les rails de la société), je suis rentrée chez moi, encore une fois dépitée de cette journée de travail sans âme que je venais de passer.

Et qu’une solution m’a sauté à l’esprit, comme si avant j’étais dans un trop gros brouillard pour la voir : celle de me barrer pour de vrai. Je me souviens de la vague de bien-être que j’ai ressentie quand je me suis autorisée à envisager cette voie. Tellement de légèreté. Et tellement d’excitation ! 😃

J’ai d’ailleurs appelé tout de suite ma soeur pour lui partager mon projet (et avoir son soutien aussi 😊).

Une fois ce vent de Vie ressenti, je ne pouvais plus faire marche arrière. J’ai écrit et envoyé ma lettre de mise en disposition dans la semaine. Puis j’ai pris mon mal en patience le temps que la longue procédure administrative me libère définitivement, me sentant dès lors toujours délivrée et vibrante.

Depuis, je vis hors des rails. Mon avenir n’a jamais été si peu programmé. Mes revenus si incertains.

J’ai souvent peur. Elle prend différentes forme et se pose sur différents sujets selon ce que je prévois de faire ou de vivre. Je doute aussi parfois.

Mais pas une seule fois je n’ai regretté ce choix 🙂. Pas une seule.

Parce que depuis, je me sens tellement légère.
Et inspirée.
Et LIBRE !!!!
Et puissante.
Bien plus moi.
Alignée.
Une exploratrice.
Originale.
Souriante, la majorité du temps.
En pleine forme (le mal de dos est devenu une exception) !

Peu importe ce qui m’attends, je suis sereine. J’ai la sensation de vivre pleinement ma Vie maintenant. Et plus en attendant quelque chose de mieux « plus tard » « quand je serai grande ».

Deux ans et demi après cette décision, si je jette un coup d’oeil en arrière, il m’est arrivé tellement d’aventures extraordinaires et inattendues qu’elles seraient trop longues à lister…

Et puis j’ai trouvé l’Amour bordel ! Truc de dingue ! 😮 Et qui n’est pas indissociable de ce changement de Vie selon moi….

Alors voilà comment j’ai réussi à changer de Vie : j’ai agis. Je ne peux pas te donner un meilleur conseil que celui-ci.

D’y aller ! De foncer !!!!

Je n’ai pas attendu que le moment soit le bon.

Un néon lumineux clignotant dans le ciel n’est pas apparu pour me dire que c’était le bon moment.

Il n’y a pas de bon moment d’ailleurs, si ce n’est le tien.

C’est parce que cette idée me faisait me sentir tellement plus vivante que j’ai su que c’est ce vers quoi je devais aller.

Et Il n’y a pas des personnes faites pour cela et d’autres non.

Il y a juste une envie profonde ou de l’intuition, et ton corps qui réagit positivement en conséquence.

Il y a et il y aura toujours de la peur. Ca il faut te faire à cette idée ; elle est incontournable.

Pour la dépasser, il y a « juste » une décision à prendre et à passer à l’action pour la concrétiser.

Voici les trois seules choses que j’ai faites pour sauter le pas : m’écouter, prendre une décision et agir.

Je n’ai pas balisé le chemin avant. J’ai juste rassemblé mon courage. Parce que c’était ça, ou passer à côté de ma Vie.

Et toi ? Quelle est la décision qui pourrait te sauver d’une vie morose et t’ouvrir la voie du champ des possibles (mystique cette phrase un peu mais elle est sortie d’une traite)? Si tu t’écoutes à l’intérieur, dans quelle direction dois-tu aller ? 😏

Avec inspiration,

Maude alias Maudus
Créatrice de bonheur sur la bonne voie

P.S : Photo de Jonas Rouyer de moi, à l’air libre, sur ma bonne voie 😉

Pour agir et suivre ton intuition au service de ton bonheur, il y a toujours le groupe FB des Obsédés du bonheur que tu peux rejoindre à tout moment : https://www.facebook.com/groups/127985617956739/?source_id=1787076934850789

Mon livre que tu peux acheter en exclu et dont tu suivras sa réalisation avec le reste des heureux acheteuses 🙂 : https://www.paypal.com/webapps/shoppingcart?flowlogging_id=487c77d998b&mfid=1511343747337_487c77d998b#/checkout/openButton

Et deux places de coaching personnalisé en one-to-one avec moi pendant 3 mois à décrocher en m’écrivant en mp.

A tout vite !

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