Je ne sais pas pour toi, mais j’ai du mal à considérer que ma vie soit une continuité…

Tu fais une tête comme ça : 🤔,comme mon mec quand je lui ai dit cette phrase ? T’inquiète, je vais t’expliquer… 😁

Je résonne beaucoup en terme de journée.

Par exemple, le matin : 
Quel temps va-t-il faire aujourd’hui ?
Qu’ai-je prévu de faire aujourd’hui ? 
Quelles sont mes rendez-vous du jour ?

Et à sa fin :
Ai-je fait assez ?
Ai-je été assez efficace ?
Suis-je satisfaite de ma journée ?

Et puis de mois et d’années :
Ou : depuis combien de temps n’ai-je pas mangé de légumes ? Fait de sport ? Vu untel pour la dernière fois ?

(Tu remarqueras les questions que j’ai choisies instinctivement un peu pesantes typiques d’une perfectionniste qui cherche la performance comme indicateur de réussite de sa vie 😒 #autoanalyse)

Normal de se baser sur cet indicateur de temps, tu me diras.
Après tout, dès l’enfance on nous apprend à raisonner en jours, mois et années qui passent.
Après tout, c’est très humain de considérer un laps de temps prédéfini avec un début, un milieu, une fin. C’est utile pour nous comprendre les uns les autres. Tu imagines le bordel pour se donner rdv si on avait pas défini un dénominateur commun du temps qui passe… 🤦🏻‍♀️

En réalité, ce que j’aimerais bien, dans ma cervelle névrosée d’ex control freak de plus en plus dans le lâcher-prise, c’est arrêter de me mettre la pression parce que tel jour je n’ai pas réussi à faire ceci ou cela.

J’aimerais arrêter de me mettre la pression pour le temps qui passe tout court en fait.

Tu ne t’es pas bougé aujourd’hui parce que ce n’était pas ton envie mais tu culpabilises de ne pas l’avoir fait ? Pas grave : tu étais dehors il y a quelques heures (hier) et tu pourras recommencer dans quelques heures (demain).

Tu n’as pas réussi à finir cette étape de ton projet ? Pas grave. Tu as avancé à la hauteur de tes capacités à ce jour. Tu avanceras peut-être plus vite dans quelques heures (demain). Ce n’est pas pour autant que CETTE journée = ces quelques heures de vie que tu viens de traverser sont toutes pourries.

C’était un jour où tu prenais plus soin de toi que tu ne bossais pas. Ce sont en fait quelques heures dans ta longue vie consacrées à prendre soin de toi avant de bosser à nouveau puis ainsi de suite.

(D’ailleurs ne peut-on pas prendre soin de soi tout en travaillant ? 🤔Autre débat pour une prochaine fois…)

Malgré tous tes efforts tu n’as pas encore de boulot, petit(e) copain, ou toute autre chose qui te fait tellement envie ? C’est en route… Je veux dire tu le vivras un moment où l’autre dans les heures prochaines de ta vie, c’est sûr (à moins de ne vraiment RIEN faire pour que ça n’arrive).

Lorsque tu décloisonnes la journée, la semaine ou le mois en moments de vie, tout de suite la pression s’allège. 
Tu te sens moins o-pressé(e) par le temps.
Et tu culpabilises moins de ce que tu n’as pas réussi à faire ou être.

Et d’ailleurs, lorsque tu te rappelles que ce jour est la suite d’hier, tu peux continuer à savourer ta dernière fierté, te réjouir de ton achat plaisir de la semaine passée, ou humer les souvenirs de fêtes de ton weekend.

Alors si l’on redescendait en pression et revenions simplement à ce qu’il est possible dans le temps présent ?

J’ai déjà passé un cap lors des vacances pendant lesquelles j’oublie systématiquement quel jour de la semaine, quelle date et même quelle heure nous sommes. Facile tu me diras.

Ouais mais qu’est-ce qui m’empêche de voir ma vie comme une continuité dans mon quotidien, si ce n’est mon propre conditionnement ?

Ça demande cependant un sacré travail pour se défaire d’une habitude de raisonner ainsi et de la pression quotidienne de notre société qui impose des échéances, deadline et autres mots barbares de ce genre.
Ça demande de revenir à une forme de patience et d’acceptation de ne pas avoir tout tout de suite.

Bon je vais bosser le sujet en terme de prises de conscience et de libération énergétique et je t’en reviens pour te dire ce qu’il en est.

Si tu as compris de quoi je parlais ou si tu as déjà eu ce même genre de pensée que moi, viens me le raconter, parce que franchement, je me sens très bizarre en écrivant ces lignes… 😅

A dans quelques heures (demain, après-demain, je ne sais pas quand) pour le prochain article.

Maude, perdue dans les méandres de son cerveau.

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