On ne me pose plus vraiment la question de comment se passent mes journées de travail.
A part mon chéri trop attentionné qui suit au quotidien qui je suis et comment j’évolue. 😍
Mais les autres, plus vraiment. Je n’entends plus « Et toi au boulot, ça a été ? », « Ou quoi de neuf dans ton travail ? ».
Enfin si en fait, je dramatise…
Mes amis qui me suivent sur Maudus et qui aiment ce que je fais sont avides de connaître le détail de mes nouvelles aventures à chaque fois que l’on se voit.
Certains ne posent pas la question aussi je crois parce que justement ils me lisent et donc savent (ou croient savoir) puisque je me raconte beaucoup (sauf que moi je ne sais pas qu’ils savent puisqu’on en parle pas, you see ? 🤓)
Et pour les autres avec qui je ne parle pas de ma vie professionnelle, je ne suis plus si sûre qu’on en parlait en détails avant en fait, quand j’avais un métier plus conventionnel 🤔.
Je crois surtout que c’est MOI qui me focalise sur l’idée reçue qu’on ne me met pas dans le lot des travailleurs parce que JE n’ai pas encore réglé cette croyance limitante avec moi-même.
Je crois aussi que je m’empêche de parler des détails avec certains, les croyant faussement peu réceptifs, de peur de recevoir en pleine poire des remarques désobligeantes. Là aussi c’est un truc pas tout à fait réglé avec moi-même sur ma peur du regard des autres.
Bref.
C’est pas tout à fait que je voulais te raconter aujourd’hui à la base…mais je crois que cela devait sortir.
Vues de l’intérieur de la matrice, mes journées ressemblent à une grande récréation en continu.
Il faut dire que je fais presque tout le temps ce que je veux, quand je le veux et où je le veux.
Ce n’est pas pour autant que mes journées ne sont pas organisées.
Que je ne m’astreins pas à une certaine discipline.
Et surtout que je ne travaille pas.
Travailler, au sens auquel la plupart des gens l’entendent, à savoir fournir un effort en échange d’une rémunération, bien sûr que je le fais.
Sauf que je suis désormais incapable de te dire précisément quels jours de la semaine et combien d’heures je bosse.
Car la majorité de mon temps de travail est du plaisir et dénué d’un poids lourd sur mes épaules. Quand tu ne souffres plus à des heures précises, c’est plus difficile de s’en souvenir. Cela se diffuse au milieu du reste de ta chouette vie.
Et puis il m’arrive de bosser le weekend (j’essaye de ne plus faire de différence entre mon existence la semaine et les samedis/dimanches mais ce n’est pas aisé quand le reste du monde entier fonctionne selon ce rythme là…), le soir tard, entre midi et deux. Parfois 2h dans la journées, d’autres toute la journée, certains jours pas du tout.
Bref, je ne sais pas. 🤷🏻♀️ Mais je bosse oui !
Par contre, il y a quelque chose qui occupe chacune de mes journées que je peux te quantifier de manière très nette.
Il s’agit du temps que je consacre à moi et à mon développement personnel.
Le développement personnel. Un terme parfois entendu comme un gros mot. Ou un effet de mode. Ou un truc pas sérieux. Du vent.
Pour moi, c’est clairement LA CLE de mon épanouissement personnel.
Je vais te dire ce que j’y mets derrière :
Le fait de travailler à m’améliorer chaque jour.
Chercher à me comprendre. A décortiquer mes réactions, l’être complexe et extraordinaire que je suis.
A creuser quelles sont mes peurs et blocages pour les surpasser (ça c’est la partie moins fun !)
A me poser des questions essentielles quotidiennement : ce que je veux faire, pourquoi je suis là, qu’est-ce qui me rendrait heureuse…
A m’inspirer auprès d’autres qui sont plus loin sur leur chemin.
A apprendre de nouveaux concepts, exercices, façon de voir les choses.
A essayer de comprendre ce qu’est la vie, la mort, le visible et l’invisible.
Dans le concret cela se traduit par prendre du temps pour rêvasser, méditer, lire, prendre soin de mon corps, regarder des vidéos, surfer sur le Net, faire des exercices, écrire, me questionner, me promener dans la nature et discuter avec les arbres, prendre et donner de l’énergie, visualiser, créer, demander, remercier…
Je teste tellement de méthodes différentes que je pourrais en écrire un bouquin (je vais le faire un jour peut-être tiens !).
J’apprendre tellement chaque jour sur moi-même que je pourrais en écrire un bouquin aussi.
Prendre du temps pour moi pour faire tout cela, c’est quelque chose de super excitant. Cela peut faire peur au début…mais moi, je me passionne assez 😄
Te poser des questions existentielles peut avoir un aspect flippant aussi, mais c’est tellement passionnant !
CA c’est THE étape incontournable de chacune de mes journées. C’est ce à quoi je m’attèle chaque matin, dès que je me lève. C’est ce qui me permet de m’épanouir un peu plus chaque jour.
Même quand je suis en vacances et que je ne travaille pas (au sens de ce que TU entends travailler).
Et quand j’arrête l’un ou l’autre jour, je le sens immédiatement.
Je vais te dire un secret : ces dernières semaines, je teste même le Miracle Morning (que j’avais rejeté en bloc sans même le lire parce que je suis une couche-tard lève-tard assumée) et j’ai le plaisir de me lever de plus en plus tôt pour faire tous mes rituels (chuuut c’est un secret et beaucoup qui me connaissent n’y croiront pas 🤐)
De ceux-là, je ne pourrais plus m’en passer. Je pense les faire jusqu’à la fin de mes jours comme me brosser les dents. En réalité, je suis plus assidue à faire mes rituels qu’à me brosser les dents 😑
Je suis assez droguée à l’idée de me développer personnellement et créer chaque jour ma vie rêvée.
Et surtout la vivre dans la joie et la sérénité.
J’identifie donc 4 temps dans ma journée :
– Un temps pour travailler sur mon développement. Pas moins de 2h par jour minimum. Souvent plus. Généralement toujours le matin. Un peu le soir. Souvent en journée aussi.
– Un temps pour le travail-plaisir qui varie en fonction de mes envies, ce à quoi je me suis engagée et ma forme.
– Un temps pour VIVRE tout simplement. Me laisser porter par tous les plaisirs de la vie sans me poser de questions : le jeu, les échanges avec les gens que j’aime, manger, le sexe, la télé, me promener, lire un roman, m’amuser, le sport, la danse, la musique, les programmes…
– Un temps pour dormir et continuer à vivre avec mon inconscient.
Et franchement, s’il y a bien une chose qu’on devrait tous faire, c’est diminuer ce temps de travail en pilotage automatique pour gagner de l’argent, et augmenter ton temps de travail sur toi pour t’élever.
Avec organisation,
Maude alias Maudus
Fille libre et riche qui travaille différemment.
Voici une photo de mon bureau de travail sur tout (moi et le reste).
P.S : Je suis en train de finaliser ma page de présentation de ma dernière idée extraordinaire. Celle vraiment alignée avec qui je suis à ce moment même. En plus elle est trop belle (ma page !) Hâte de la partager avec ceux qui se sont dit intéressés youhouuuuuuu ! 🤗