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Ce type d’article est issu d’une catégorie de messages que je poste quasi quotidiennement sur ma page Facebook de Maudus dans une catégorie qui j’ai appelé « Mes célébraKIFFES ». Il s’agit de mes célébrations / kiffes / réalisations quotidiennes que j’ai envie de vous partager sans filtre, et qui font de moi une Super Nana conquérante et heureuse 😎.
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C’est une chose qui m’obsède depuis toujours. Vraiment. Depuis que je suis née en fait.

 

Profiter à fond de ma Vie.

 

Il parait que de l’âge de 0 à 3 ans, mes parents bataillaient chaque jour avec moi qui ne voulais pas faire de sieste, et qui me réveillais en pleurs au beau de milieu chaque nuit (pardon Papaaaa… 😘😬)

 

Aujourd’hui, je ne peux pas dire quel était précisément le problème. Je ne m’en souviens pas. Même si j’ai ma petite idée…

 

Car enfant déjà (pour les années pour lesquelles j’ai des souvenirs), je détestais aller au lit. C’est encore le cas aujourd’hui.

 

Attention, j’aime dormir hein ! J’ai totalement conscience des bienfaits du sommeil et j’aime plutôt bien rêver (seul endroit où il est possible pour moi de voler). Mon sommeil est même plutôt très bon (pas trop de cogitage, pas d’insomnie, pas de pause pipi, etc). Et je suis in love des grasses mat 💓. Mais je n’aime pas interrompre ma journée pour aller au lit.

 

Je trouve que c’est d’un ennui 🙄.

 

Je préfèrerai 100 fois pouvoir être comme mon smartphone. Que l’on me mette sur chargeur pour recharger ma batterie, et que je puisse continuer à fonctionner H24.

 

En réalité, j’ai toujours (eu) peur de louper quelque chose d’important à vivre en allant me coucher.

 

Vous n’imaginez pas combien je revis depuis que j’ai l’âge de décider de quand je vais ou non me coucher. Quelle privation de liberté lorsque j’étais enfant ! Quelle torture cette période pendant laquelle mes parents décidaient de quand je devais interrompre ma Vie éveillée, BEUUUUUUURK ! Je le ressens encore cette contrainte bridante du fond de mes tripes 🤢.

 

Je me souviens encore, un soir où j’étais un peu plus grande, privée de sortie, dans le noir dans mon lit, à pleurer toutes les larmes de mon corps parce que j’avais ce sentiment de « louper quelque chose dehors ».

 

Un sentiment profond de privation. De ne pas vivre à fond. Que ma flemme intérieure ne pouvait pas totalement s’exprimer quand et comme j’en avais envie.

 

Je rattache ces sentiments à une grande soif de vivre.

 

Il est probable que le décès de ma mère quand j’avais 9 ans a nourri encore plus cette urgence de vivre. Mais j’ai souvenir d’avoir toujours été habitée par ce feu intérieur 🔥.

 

Toujours motivée pour tout je suis !

 

Mais encore aujourd’hui cela m’amène parfois à culpabiliser. Pour ce que je ne fais pas. Parfois au-delà du rationnel.

 

Cela arrive souvent lorsque je ne saisis pas une opportunité d’un programme entre amis (chose qui arrive très très rarement. A compter sur les doigts de mes mains dans ma vie 👐🏻). Ou l’opportunité de découvrir une nouvelle activité (même seule. Parce que parfois j’écoute trop ma peur). Ou lorsque je suis restée trop longtemps inactive dans mon canapé. Ou encore trop de jours ce sont passés sans que je sorte voir des amis. Ou trop de mois sans un voyage.

 

Bref, lorsque je me laisse aller à une routine banale. Certes confortable et qui me fait du bien. Mais tellement moins excitante.

 

Dans ces moments là, j’ai le sentiment de ne pas vivre ma Vie à fond. De ne pas exploiter toutes les richesses et possibilité offerte par mon existence. De ne pas vivre pleinement ma condition d’être humain, au sens de toutes les émotions positives que je peux ressentir. Et je m’en veux de ne pas m’être bougée le boule pour le faire…😠

 

En gros, ce n’est pas le genre de Vie que j’ai envie de raconter à un proche de manière excitée et passionnée.

 

Mais qu’est-ce que profiter de la Vie dans le fond ?

 

Je crois que chacun peut avoir sa propre définition. Son propre minimum acceptable de profitage de Vie. Son propre summum. Et ses propres envies.

 

Pour certains, il sera suffisant de buller dans un canapé en regardant sa série préférée (moi aussi j’aime faire ça hein. Mais sur le moyen terme, cela ne me suffit pas). Pour d’autres, il s’agira de faire le tour du monde pour se sentir pleinement vivant (ça me plairait bien mais ce n’est pas le rêve de ma Vie).

 

Pour moi, les moments où j’ai la sensation de profiter le plus de ma Vie, sont les moments pendant lesquels je suis dans le flow. Pleinement dans l’instant présent. Sans ressasser le passé, sans penser au futur, juste à profiter de l’instant T. Et souvent, je ne vois pas le temps passer. Je suis dans le flow. Le genre de moment où j’en oublierais même d’aller aux toilettes ou de manger.

 

Et si je liste ces moments, je me rends compte qu’il s’agit d’une recette équivalente à :

 

20% de nouvelles expériences et rencontres + 20% de temps de plaisirs solitaires à me ressourcer et créer + 60% de temps vécu avec les gens que j’aime.

 

Par exemple, je ne vois pas le temps passer à être seule devant mon ordinateur et écrire ce post sur un sujet qui me passionne. Je ne vois pas le temps passer à regarder un nouveau film plein d’émotion et avec une intrigue du tonnerre. Je ne vois pas le temps passer à voyager ou découvrir une nouvelle ville d’Europe. Et surtout, je n’ai pas vu le temps filer alors que je passais ma dernière semaine avec mon chéri ou en présence de mes amis pour un après-midi jeux, un diner, une fête d’anniversaire ou encore un pique-nique au parc…

 

Moi qui suis une geek invétérée, je coupe tout contact avec mon téléphone dans ces moments-là. Je n’ai même pas envie de le regarder (ou si peu). C’est pour moi le test ultime de si je suis dans le flow.

 

Et c’est toujours le cas quand je suis en présence de mes proches. Cela m’est vital de les voir régulièrement. Famille comme amis. En leur présence et quoique l’on fasse ensemble, j’ai la sensation d’être totalement moi et de profiter pleinement de ma Vie.

 

C’est pourquoi vivre à l’autre bout du monde ne me tenterait pas.

 

C’est pourquoi je pète souvent des cases à attraper mon agenda et proposer des programmes à tout le monde de manière presque autoritaire.

 

C’est pourquoi j’aime tant les fêtes qui sont le prétexte idéal pour réunir tous mes proches pour un moment qui sort de l’ordinaire (d’ailleurs je peux t’aider à en organiser une belle, qui te ressemble, originale et inoubliable si tu en as besoin !).

 

C’est pourquoi il ne se passe pas une semaine sans que j’aille boire un verre avec une amie, déjeuner avec des ex-collègues, à une soirée avec des copines, à une soirée projection de notre émission télé préférée entre amis, ou encore que j’ai un contact avec ma soeur et mon père, etc, etc, etc.

 

Et lorsque je me sens ponctuellement ré-attaquée par cette urgence de vivre, c’est que j’ai molli, que je suis en manque d’une Vie plus remplie, et qu’il est temps de relever le niveau en termes de choses inédites ou oubliées à vivre.

 

Et toi ? Quelle est ta (ou tes) façons de profiter à fond de ta Vie ?
Viens me le dire dans les commentaires…

 

Tiens cela me donne l’idée et l’envie d’aborder ce sujet dans mon programme des « 30 jours pour être plus heureux » qui est actuellement en cours. J’ai déjà poussé les participants à s’interroger sur leur propre définition du bonheur via des petits exercices. Je vais également le faire pour le fait de profiter de leur Vie 🤔🙂

 

Je ne suis pas sûre de relancer une nouvelle session le mois prochain mais j’en referai une, probablement d’ici septembre car j’aime trop ce que j’y partage et je crois en le pouvoir de cet accompagnement sur le bonheur 😌. D’autant plus que cette deuxième session me permet encore plus d’améliorer mon message pour qu’il soit plus inspirant et transformant. Si tu souhaites être tenu(e) informé(e) de l’ouverture d’une prochaine session, tu peux t’inscrire par ici.

 

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