Ce type d’article est issu d’une catégorie de messages que je poste quasi quotidiennement sur ma page Facebook de Maudus dans une catégorie qui j’ai appelé « Mes célébraKIFFES ». Il s’agit de mes célébrations / kiffes / réalisations quotidiennes que j’ai envie de vous partager sans filtre, et qui font de moi une Super Nana conquérante et heureuse 😎.
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C’est enfin la fin de cette journée. Elle se termine beaucoup mieux qu’elle n’a commencé.

 

C’était une journée « sans ». Pour plusieurs raisons.

 

D’abord, parce que je ne suis pas dans la bonne partie du mois (oui je sais il parait que cela ne ce dit pas, que c’est tabou. Ben en même temps je suis une nana fertile donc…).

 

Ensuite, parce que c’est la pleine lune 🌝 et qu’elle influe sur mon sommeil : du mal à m’endormir et rêves bizarres et compliqués. (Et aux vues des fous furieux que j’ai croisés sur la route hier et des gens que j’ai entendu s’engueuler à travers ma fenêtre aujourd’hui, je ne suis pas la seule sur qui elle influe…)

 

Je me suis donc réveillé la tête dans le 🍑, comme si la nuit ne m’avait pas reposée, avec un léger mal de crâne.

 

Puis soudainement, je me suis souvenue. Il n’y avait pas que ça. Nous sommes le 12 avril. La seule date de l’année où il ne faut pas me demander d’être au top de ma forme. C’est la date d’anniversaire du décès de ma mère, il y a plus de 20 ans. Of course je n’oublie jamais cette date. J’y avais pensé les jours précédents mais oublié au moment d’aller me coucher. Mon inconscient s’en est souvenu avant moi.

 

Triste souvenir. Triste journée.

 

Le spirit positif qui m’habite d’habitude n’était pas vraiment au rendez-vous. Pas d’énergie. Pas trop d’envie. Comme si mon feu intérieur était à bas régime. Je suis rarement dans cet état.

 

J’ai fait quelques trucs. J’ai travaillé. J’ai même été relativement productive. Mais le coeur n’y était pas.

 

Bref, je me suis demandé dès ce matin comment j’allais gérer cette journée « sans ».

 

Et en fait, j’ai mis naturellement mon bien-être au centre de mon attention. J’ai mis de côté toutes mes obligations (au sens de contraintes) professionnelles et personnelles, et je n’ai agi qu’en fonction de mes envies. Heures après heures.

 

J’ai d’abord trainé au lit. J’ai geeké. Puis j’ai éteint mon portable pour ne pas être joignable (très rare). J’ai mangé ce dont j’avais envie (encore plus que d’habitude). Je n’ai travaillé que sur ce qui me bottait, sans pression. J’ai échangé avec les gens que j’aime. Cela m’a fait beaucoup de bien ❤️.

 

J’ai envisagé de sortir me poser dans un bar au soleil. Puis je me suis ravisée. Envie de rester dans un environnement connu, dans mon cocon, dans mon chez-moi. J’ai pris une longue pause devant une série que j’aime (et non triste).

 

A chaque nouvelle problématique qui se présentait à mon esprit (et qui forcément me paraissait bien plus grave que si j’avais été dans une journée avec mon positivisme et énergie « normaux »), je me répétais naturellement cette phrase : « Ce n’est pas le jour. »

 

Ma journée devait se finir par un verre avec des ex-collègues-copains que je n’avais pas vu depuis une éternité. J’avais envie d’y aller autant que non. Dans l’état où j’étais, cela me disait bien de rester cachée au fond de mon canapé à ne rien faire.

 

Mais je ne pouvais pas ne pas y aller. Parce qu’on avait eu du mal à caler cette date. Parce que si je n’y allais pas, je n’étais pas sûre de les revoir bientôt. Parce que c’était CETTE occasion à saisir. Parce que je savais qu’au fond, cela me ferait du bien.

 

Alors je me suis donnée un coup de pied aux fesses. Encore. Et comme d’habitude, je ne l’ai pas regretté. C’était super et je me sens bien mieux.

 

Ma réalisation de la journée est celle-ci : lorsque je suis dans une journée sans (et celle-ci en est une méga), ce qui me fait du bien est une combinaison entre suivre mes envies + parler ou voir les gens que j’aime + un coup de pied aux fesses pour aller vers d’autres envies moins habituelles mais m’apportant encore plus de bien-être.

 

Parce que c’est selon moi le principe des Coups de Pieds aux Fesses –> Aller vers quelque chose qui nous fait très envie dans le fond mais qui nous fait peur et pour lequel notre petite voix intérieure peureuse nous fait croire qu’on en a pas envie tant que ça…. Que c’est bien mieux comme c’est là… Que seul du négatif nous y attend –> Pour y trouver un résultat doublement explosivement bon. 😌

 

Pour faire le tri entre l’envie (profonde) de la non envie (la peur), la question à se poser selon moi est : Aurais-je des regrets si je n’y vais pas ?

 

Moi j’en aurais eu dans ce cas précis.

 

Et toi ? T’arrive-t-il d’en avoir parfois ? Et comment gères-tu une journée « sans » ?

 

Dans la page de présentation de mon Coups-de-Pied-aux-Fesses-Club, je parle beaucoup des grandes réalisations de ma Vie qui m’ont fait vibrer et kiffer. Mais parfois, un Coup de Pied aux Fesses consiste juste à se bouger pour aller boire un verre avec des personnes que l’on apprécie et que l’on a pas vu depuis longtemps. Parce que au-delà de ce « bougeage », il y a toujours du meilleur. C’est aussi (et surtout) pour ce genre de coup de pied que j’ai envie d’aider un maximum de personnes. Pour des petites actions quotidiennes qui semblent faciles sur le papier, et plus dures dans la réalité.

 

Je vous donne rendez-vous demain, certainement plus en forme que jamais. Car comme le dit souvent mon Papa le meilleur du monde ❤️😘 « Demain sera un autre jour ».

 

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